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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 22:57

 

 

 

 

 

 

 

 

LES QUESTION SOULEVEES PAR CETTE ANALYSE (suite)

 

 

4.Ensuite, alors qu'il revendique de se situer sur le terrain de la théologie fondamentale, et de l'ontologie en invoquant ostensiblement les quatre causes, Mgr Tissier rompt fâcheusement la cohérence de son raisonnement, en introduisant sur ce terrain, un motif de dépendant du droit canon.  En effet, il écrit encore:  

"Si le pape dirige une autre Eglise, il est apostat, il n'est plus pape et l'hypothèse sédévacantiste est vérifiée. – II suffit de répondre que « Prima sedes a nomine judicatur » et que, par conséquent, nulle autorité ne peut prononcer l'obstination, déclarer la pertinacité d'un souverain pontife dans l'erreur ou la déviance ; et que, d'autre part, en cas de doute, l'Eglise suppléerait au moins le pouvoir exécutif du pontife apparent,etc".

 

Et c'est en continuant à amalgamer les deux domaines, ce qui est impossible, alors que l'on peut et on doit au contraire harmoniser la théologie, la philosophie, d'une part  et l'histoire de la Révélation, d'autre part, (nous aborderons ce point infra) qu'il peut alléguer l'identité de matière et de moteur qui règnerait entre l'Eglise et la secte.

 

Comme nous l'avons résumé supra, il affirme que le moteur des deux seraient NSJC et la Succession Apostolique.

Or aussi bien l'Eglise peut fonder son origine sur le plan de l'Ecriture Sainte, et de la Tradition Apostolique,  la secte ne peut faire reposer son origine que sur un coup d'Etat clérical et une opération progressive de manipulation idéologique depuis Vatican d'Eux.

Invoquer en second lieu le seul statut de "baptisé" comme critère constitutif de la "matière" des deux entités, signifie là encore qu'on adultère réciproquement un concept ontologique (le catholique est le baptisé qui professe la foi catholique) et un concept canonique (est présumé catholique, le titulaire d'un certitifcat de baptême).

 

5.Enfin,  en conduisant le parallèle des quatre causes entre d'un côté la  "société" (la relation)  profane et de l'autre l'Eglise,  Mgr Tissier semble appuyer davatange la nature humaine de l'Eglise.  il écrit par exemple "l'Eglise catholique est la société des baptisés qui veulent sauver leur âme en professant la foi catholique",  tandis qu'à l'opposé, la secte réunit les baptisés " épousant plus ou moins consciemment l'intention de réaliser l'unité du genre humain".  Ce simple rapprochement  fondé sur une recherche d'intention est fâcheux.

D'autant plus, que s'agissant de la nature surnaturelle, il se borne à dire que l'Eglise est aussi "Corps du Christ", que par suite l'union entre les fidèles est "plus forte" que l'union naturelle entre les membres d'une société profane, et il souligne dans le même texte du sel de la terre de 2013 cette "solidité de la vertu théologale de la foi catholique, qui est toute surnaturelle par son objet, son motif et sa fin : elle fait « croire à Dieu, croire Dieu et croire en Dieu »1

 

Il co-existerait dans une seule Eglise Catholique: 

-des baptisés unis entre eux et à leur Hiérarchie valide, parce qu'ils voudraient certes faire leur salut,  mais exactement unis par une même foi, qui porte sur un même Dieu Révélé,  qui est connu par la Tradition Apostolique, et qui les sauvent;

-et des baptisés, plutôt désunis entre eux, suivant un faux clergé invalide et illicite, qui voudraient travailler à l'unité du  genre humain;   

Une masse indistincte de baptisés et de clercs, et parmi eux certains seraient unis selon l'essence de l'Eglise catholique et d'autres seraient affililisés à l'universelle sous-religion maçonique.

Il faudrait donc  penser que Dieu continuerait à communiquer  sa Vie divine par le truchement indistinct de clercs apostats, hérétiques, blasphémateurs,...ou catholiques, de parodies sacrilèges ... ou par les Sacrements catholiques, par des doctrines infernales condamnées depuis Saint Pierre lui-même. C'est tout simplement nier la condition de possibilité métaphysique (thomiste) théologique (Magistère) et historique (Révélation) de l'Eglise Catholique en tant que telle!  

 

 

 

En dehors des considérations seulement pratiques que l'urgence, de la panique, et de l'aveuglement  provoqués par la situation catastrophique de la secte conciliaire et de la violence insigne qu'elle inflige à l'Eglise Catholique, comment cette analyse peut-elle être conforme à l'économie générale de la religion catholique ? En tout état de cause, le raisonnement de Mgr Tissier, de l'abbé Gleize ou du Père P.M. de Kergolay  semble donc difficilement compréhensible, même si le premier prévient que ses observations sont "approximatives".  Nous sommes en droit d'attendre des clercs théologiens des développements précis et appuyés par des arguments thomistes irréfutables.   

 

A SUIVRE.  

 

 

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 10:30

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES  QUESTIONS  SOULEVEES  PAR CETTE ANALYSE           

 

 

Aux termes de l'article du sel de la terre n°85 été 2013, Mgr Tissier confirme l'identité de matière et de moteur entre l'Eglise Catholique et la secte conciliaire, mais qu'il y a distinction de forme, entre elles:  

 

"Tout d'abord l'Eglise conciliaire n'est pas matériellement séparée de l'Eglise catholique. Elle n'existe pas indépendamment de l'Eglise catholique. Il y a distinction, certes, entre elles, distinction formelle, sans séparation matérielle absolue.

La hiérarchie de l'Eglise conciliaire coïncide presque exactement avec la hiérarchie de l'Eglise catholique, les membres de l'Eglise conciliaire sont tous membres au moins matériellement de l'Eglise catholique. "

 

Il donne aussitôt une explication à cet état, en mettant en relief le lien  entre  les deux entités :

 

"De même qu'on a pu dire (avec un grain de sel) que le libéralisme est une hérésie catholique, en ce sens qu'elle ne nait qu'au sein de l'Eglise catholique et qu'elle n'existe et ne se développe qu'aux dépens de l'Eglise catholique, de même on peut dire que l'Eglise conciliaire nait de la corruption de l'Eglise catholique"

 

 

1.Le changement intervient selon les catégories de qualité, de lieu, et quantité, en tant que mouvement, tandis que lors qu'il intervient dans une quatrième et dernière catégorie susceptible d'en être affectée, la substance, il est nommé genèse ou corruption par Aristote.

Si la secte Conciliaire naît de la "corruption" de l'Eglise,  alors cette dernière est une substance. Or l'Eglise n'est pas une substance mais un être de relation.  

En outre, la catégorie de relation ne peut pas être affectée par le changement.   

Dès lors, l'Eglise serait-elle devenue une substance ?

 

 

2.En supposant néanmoins que l'Eglise ait été frappée de corruption, ses quatre causes en sont nécessairement affectées: ce qui change (matière) ce par quoi (moteur) ce vers quoi (but) ce en quoi (essence formelle). Les quatre causes de l'Eglise seraient atteintes de corruption. 

En tenant compte de ce par quoi a lieu le changement, la corruption ne peut survenir qu'entre des contraires, c'est à dire des états opposés mais appartenant à un même genre. L'homme passe de la santé à la maladie. Le changement est une réalité continue de deux choses contraires  appartenant au même genre, un événement unique unissant les deux choses contraires.

Comment affirmer concomitamment que c'est la même cause motrice qui persiste, et que depuis Vatican d'Eux, la cause motrice hiérarchique à la fois catholique ET conciliaire modifie contradictoirement le but poursuivi par l'Eglise en rercherche d'unification religieuse du genre humain ?

 

Plus généralement, c'est alléguer qu'une immuable hiérarchie catholique-conciliaire corrompt la cause finale de l'Eglise, et que l'ensemble des fidèles de l'Eglise serait désormais unis par une  religion nouvelle et corrompue par rapport au Catholicisme semper idem ab initio.   

 

Métaphysiquement, cela revient à prétendre que la hiérarchie et les fidèles qui sont antérieurs chronologiquement dans la génération, et donc dans la corruption-modification,  ont décidé d'une forme et d'une fin nouvelles et corrompues, mais selon un plan prémédité, calculé et délibéré, puisque toute forme et toute fin d'un être sont logiquement antérieures à la cause motrice et à la matière dont elles sont l'actualisation.

 

De ce point de vue qui peut paraître très abstrait, il semble bien que l'on peut difficilement sur un plan épistémologique, expliquer la métamorphose de l'entité formelle et finale de l'Eglise en une autre entité formelle et finale alors que dans la chronologie des faits historiques, les acteurs sont censés être les successeurs programmés par le fondateur (NSJC!) et les sujets,  destinataires également choisis par ce même fondateur. 

 

Or, à contrepied de ces diverses interrogations, et en vertu de l'explication des théologiens lefebvristes, seules la forme et la fin de l'Eglise catholique auraient fait l'objet d'un changement, la matière et le moteur demeurant les mêmes, selon cette analyse, ainsi que nous l'avons synthétiser dans le tableau supra.  

 

3.Et si l'on retient encore l'hypothèse que, nonobstant le problème de la cause finale, la seule cause formelle aurait été corrompue progressivement, cela revient à dire que l'union des volontés individuelles en une unique croyance, liturgie et discipline,  aurait dégénéré en une union ayant pour objet l'idéologie et la pratique conciliaires. Mais parvenir à ce résultat,  suppose bien  un changement dans la fin, le moteur, et la matière, pourqu'il y ait continuité dans l'existence de l'être de  "relation" qui définit l'Eglise.

Ce n'est pas l'essence de la relation, sa forme, l'union qui peut se corrompre seule, sans que les baptisés, leur hiérarchie, et le but qu'ils poursuivent ne se modifient en même temps.

Pour ce seul motif, l'union qui préside à la secte conciliaire ne semble devoir être qu'une autre union que celle qui définit l'Eglise.

 

Ou alors, faudrait-il comprendre que ce serait la cause matérielle, l'entité des baptisés qui aurait changé  ? Certes,   Mgr Tissier évoque le fait que l'ivraie s'est infiltrée parmi eux, mais comme on le précisera ci-après,  un catholique dénué par définition de l'Autorité dans l'Eglise serait dans l'incapacité psychique et intellectuelle de juger en quoi un baptisé serait factuellement catholique et un autre apostat. La cause efficiente aurait-elle changé de même? mais là aussi même réponse.

En outre, que l'ivraie hérétique et apostat ait progressé quantitativement, mais de manière obscure et indéfinissable, parmi le froment catholique,  cela ne modifie pas le postulat en vertu duquel les titulaires de la succession apostolique et l'ensemble global des baptisés seraient en tout état de cause la cause efficiente et la cause matérielle identique de l'entité Eglise Catholique et de l'entité secte conciliaire.

 

(A SUIVRE)

 

 

 

 

 

 

 

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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 20:45

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 LE PROBLEME ANALYSE PAR LES THEOLOGIENS DE "LA  TRADITION"

 

 

I.-  Mgr Tissier écrit aux termes d'un article publié dans la livraison n°85  du Sel de la terre, ce qui suit , en ce qui concerne la définition comparée de la secte conciliaire et de l'Eglise.  

  

Approche d'une définition de l'Eglise conciliaire Efforçons-nous d'abord de définir les deux Eglises en question, par leurs quatre causes selon Aristote. Une société est un être moral, de la catégorie relation, laquelle fait le lien entre les membres. On peut distinguer : - La cause matérielle : ce sont les personnes unies dans la société. Nous dirons que, dans le cas de l'Eglise catholique comme dans celui de l'Eglise conciliaire, ce sont les baptisés. - La cause efficiente est le chef de la société : pour l'Eglise catholique, Notre Seigneur Jésus-Christ, son fondateur, et les papes qui sont ses vicaires ; et pour l'Eglise conciliaire, les papes du Concile, donc les mêmes papes ; si bien que la même hiérarchie semble gouverner les deux Eglises. - La cause finale, qui est la cause des causes, c'est le bien commun recherché par les membres : dans le cas de l'Eglise catholique, ce bien recherché est le salut eternel ; dans le cas de l'Eglise conciliaire, c'est plus ou moins principalement l'unité du genre humain : « L'Eglise, dit le Concile,  
p. 2 est dans le Christ comme le sacrement ou, si l'on veut, le signe et le moyen de l'union intime avec Dieu et de l'unité de tout le genre humain »3. - La cause formelle est l'union des esprits et des volontés des membres dans la recherche du bien commun. Dans l'Eglise catholique, par la profession de la même foi catholique, la pratique du même culte divin et la soumission aux mêmes pasteurs et donc aux lois qu'ils font, à savoir le Droit canon. Dans l'Eglise conciliaire, par l'acceptation de l'en- seignement du Concile et du magistère qui se réclame de lui, et par la pratique de la nouvelle liturgie et l'obéissance au nouveau Droit canon.

De ces données approximatives nous pouvons déduire les définitions approximatives des deux Eglises : l'Eglise catholique est la société des baptisés qui veulent sauver leur âme en professant la foi catholique, en pratiquant le même culte catholique et en suivant les mêmes pasteurs, successeurs des Apôtres. L'Eglise conciliaire, elle, est la société des baptisés qui suivent les directives des papes et des évêques actuels, en épousant plus ou moins consciemment l'intention de réaliser l'unité du genre humain, et qui en pratique acceptent les décisions du Concile, pratiquent la liturgie nouvelle et se soumettent au nouveau Droit canon. S'il en est ainsi, nous avons deux Eglises

qui ont les mêmes chefs et la plupart des mêmes membres,

mais qui ont des formes et des fins diamétralement disparates  etc.

 

A présent, résumons l'analyse comparée qui vient d'être énoncée :

 

 

Les quatre causes L'Eglise                                                           La secte

Matière:                       Les baptisés                                                         Les baptisés

Le moteur:                  NSJC et la Succession Apostolique                idem+la hiérarchie conciliaire

Le but:                          La Rédemption béatifique                               L'unité du genre humain

l'essence:                     union de foi, de culte et d'obéissance            idéologie et culte conciliaires     

 

 

 

 

II. -  Il convient de rapprocher cette analyse d'une précédente explication aristotélicienne qui réfutait Jean Arfel dit Madiran soutenant dans Itinéraires de 1991 l'assertion suivante:

"l’ "Église conciliaire" comme si elle constituait une réalité substantielle. Mais l'inconvénient serait d'oublier qu'elle n'est point un sujet subsistant en face d'une autre Église. Bien ou mal nommée, et quelque soit le sens que l'on donne à cette expression, l'église conciliaire n'est qu'un état de l'Église catholique : l'accident d'une substance."    

(voir notre proprre commentaire "à propos de la critique écclésiologique
adressée par le « Sel de la terre » à J.ARFEL dit « Madiran » :    
La singulière Eglise Catholique atteinte de la peste,  publiée sur le présent blogue en 2013)

 

 

A cet égard, et aux termes  du Sel de la terre n°1, 2ième trimestre  1992, les dominicains d'Avrillé écrivaient :

 

"Prétendre qu’une société (être moral) est une substance (être physique) relève d’une curieuse philosophie. (...) Une société est une union morale de personnes et donc, par définition, elle est de l’ordre des accidents (2) : elle est une union accidentelle de substances, mais non pas une substance."    

Et ils précisaient en cette note 2, ce qui suit:

"Certes il y a des substances dans une société, à savoir les personnes dont elle est formée matériellement ; mais elle est constituée formellement par l’union des intelligences et des volontés dans la poursuite du bien commun, c’est-à-dire par des réalités de l’ordre des accidents.".

 

Sur ce plan, Mgr Tissier de Mallerais développe donc la même explication fondamentale de la "société" que celle donnée par Avrillé vingt ans auparavant, en tentant de l'appliquer d'une part à l'Eglise Catholique et d'autre part à l'entité "eglise Conciliaire".

 

 

 

Mais appuyé sur cette explication aristotélicienne,  préalable, de la société naturelle, être de relation entre des substances physiques (humaines), le sel de la terre de 1992 définissait la société Eglise catholique comme suit:

 

Il est vrai que l’Église n’est pas seulement un corps moral, mais aussi un corps mystique. Cela signifie qu’en plus de l’union morale naturelle des personnes dans la recherche d’un même bien, il y a une union surnaturelle par la foi, si bien que l’unité du corps mystique est bien plus grande que celle de toute autre société humaine.

Mais la grâce ne détruit pas la nature, et cette unité reste de l’ordre accidentel. Pie XII l’explique très clairement dans l’encyclique Mystici Corporis : « tandis que dans un corps naturel (3) le principe d’unité unit les parties de telle sorte que chacune manque entièrement de ce qu’on appelle subsistance propre, dans le corps mystique, au contraire, la force de leur conjonction mutuelle, bien qu’intime, relie les membres entre eux de manière à laisser chacun jouir absolument de sa propre personnalité ».

 

S'agissant donc des quatre causes de  l'Eglise, ils affirmaient donc que:

 

sa matière consistait en les baptisés, sans distinction;

son moteur résidait dans la hiérarchie conciliaire, prétendue légitime titulaire de la Succession Apostolique;

son but ne se réduirait pas seulement en la recherche des baptisés de leur salut, 

et sa définition ne se ramènerait pas non plus en la simple union morale naturelle des baptisés, (comme le laisserait penser, peut-être à tort, ce qu'écrit Mgr Tissier),

le but et le genre, naturels,  de cette société, seraient affectés d'un accident supplémentaire de la catégorie quantité,, une augmentation de  "l'union de croyance, de culte et de discipline, qui est l'accident de la catégorie relation, accident commun aux substances individuelles des baptisés.

 

Il faudrait comprendre de ces remarques que le but et l'essence de l'Eglise seraient d'être une union volontaire de personnes physiques, mais une union humaine de volontés qui serait en même temps autre chose qui n'est pas explicitement et clairement exposé par cette seule formule employée par Avrillé : "une union surnaturelle par la foi".

Cette union formelle et finale de volontés et d'intelligences individuelles, serait donc elle-même en relation avec Dieu, "inspirée" par Lui, obéissant à sa convocation: "une union surnaturelle par la foi".               

 

  A SUIVRE                

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 21:35

 

 

 

 

 

 

 

 

Les multiples opérations de propagande médiatique sont observables aussi bien dans les derniers restes de la presse écrite, dans les reportages audio-visuels d'information par la télévision,  ou simplement parlés de la radio, dans les vidéos mises en ligne par les mass-médias, mais aussi dans les écrits plus élaborés comme sont les articles de fond ou même les essais afférents à l'actualité.

Sans que nous prétentions  y discerner un processus exhaustif ou qui jetterait une clarté définitive sur la question, nous pouvons néanmoins  détecter au coeur de ces diverses opérations, l'existence, la généralisation, la propagation, et la multiplication presqu'à l'infini de variations multiples, d'un paradigme à quatre temps et à quatre types de personnages.

 

 

Il s'agit d'un procédé de rhétorique, une véritable mise en scène faisant intervenir quatre pôles d'intervenants dans n'importe quelle affaire d'information. Observons dans un premier temps le déroulement chronologique, la mise en scène des séquences d'information, ce qui nous permettra de réfléchir sur les instruments dont joue l'opération de manipulation médiatique. 

 

 

1. Le processus dramatique élémentaire à quatre mains, qui sert de canevas à toute séquence d' information sur l'actualité.

 

1.Quel que soit le support utilisé par le grand moyen de communication de masse, le premier participant au processus est le consommateur de l'information. Il est totalement passif, captif, quasiment inconscient de la manipulation dont il est la victime. Or il en est d'autant plus inconscient qu'il est malgré lui un acteur indirect involontaire et incontournable de l'opération.   

 

En la matière il est réduit à être un lecteur, auditeur ou spectateur,  pratiquement seulement gouverné par ses émotions. En effet les mass-médias énoncent ,  exposent et illustrent le problème spécial soulevé par l'information du moment, sous l'unique angle de l'émotion, compassion, colère, indignation, nostalgie,  envie, tristesse, etc... 

 

En corollaire avec ce conditionnement émotionnel, le problème social d'une brûlante actualité est exposé à la favveur d'un fait divers, d'une anecdote choisie fort habilement par les agents médiatiques,  sous l'unique angle du particulier, du contingent, de l'individuel, afin d'ouvrir une voie royale à l'empire de l'émotion chez le recepteur lambda déjà enfoui dans ses limites psychiques, cognitives, sociales, professionnelles. Une colonisation du jugement déjà si obéré par tout le contexte que l'on sait, s'opère donc par cette tyrannie du fait divers. De telle sorte que l'individu moyen d'aujourd'hui n'est seulement capable d'aborder un problème général de la société, et même toute doctrine sociale, politique ou religieuse, que complètement déformé, borné, facticement cantonné à ses propres repères subjectifs. 

 

Cet exposé affectif  des enjeux fondamentaux de la vie, de la condition humaine, et du destin de toute société,  "fait dire par exemple, et entre mille, à J.F.Mattéi, "Nous sommes dans une civilisation de type scientifique, technique, froide et informatique, et en même temps, on essaie de compenser cette froideur par un déluge d'affectivité permanent."  (cf. Le Figaro, entretien du 14 février 2014) Ceci vaut du côté des maîtres anonymes de cette civilisation, mais du côté de son sujet élémentaire, il dresse à la destruction chez lui toute capacité de rationaliser et de juger librement.      

 

 

2.Le consommateur-récepteur de l'information se trouve dès lors sous influence de sa sensibilité; il  se trouve éloigné de toute envie,  ou de tout réflexe sain de sens critique ou de réflexion rationnelle sur le sujet concerné. C'est là qu'aussitôt intervient l'expert, le sachant, le professionnel, le scientifique. Auréolé du prestige quasi-divin de la Science infinie , paré de son statut de l'expert infaillible, tel professeur, tel ingénieur, tel médecin assène des vérités apodictiques dans un domaine extrêmement étroit de la connaissance.

En son domaine très étroit et hypertechnique et donc dans une raisonnement "démonstratif", le spécialiste explique que le problème brûlant qui a été si fort ému le consommateur de l'information, possède bien entendu cette fameuse "solution "révolutionnaire" que ce pauvre consommateur osait ou n'osait pas imaginer de manière honteuse en lui-même, pour évacuer le malaise que le médai s'est évertué à faire naître en lui. Oui enfin un scientifique connait un moyen de dépasser le conflit moral, et le stress émotionnel que le consommateur a ressenti dans la première séquence.  Ce moyen est possible, il  est scientifique, il est vrai, il est moral.  L'expert est décoré, il est reconnu par l'Etat et parfois à l'étranger, il parle avec assurance, il a l'air digne. Bref la légitimité et le sens moral lui sont acquis.

 

Sous ce rapport, nous devons corriger et rectifier l'avis de J.F. Mattéi qui écrit aussi   "On demande au citoyen moyen son avis sur toutes les questions, et la parole des experts (philosophes, médecins, juristes) est mise sur le même plan que celle de l'individu lambda"   (ibidem). En effet, derrière cette observation, il semble incriminer d'une manière bien erronnée l'individu de base. Si l'avis de l'expert est ravalé au niveau de l'opinion débile,  confuse, et toujours dangereuse de l'individu, c'est que cela procède d'une volonté du politique, et non de qui que ce soit d'autre! 

 

(A SUIVRE)

 

 

3. Le consommateur d'abord attendri de manière infantile , ensuite réconforté par l'autorité "rationnelle"  du  grand gourou,  est alors apte psychologiquement à dirigé vers l'autorité suprême, celle du Pouvoir politique, qui décrète le sacré et le profance, bien et le mal, donc le vrai et le faux, donc le permis et l'interdit. La troisième séquence de l'opération médiatique a en effet toujours trait à la consultation d'un gouvernant quelconque. Celui-ci prend soin de souligner l'éminent pouvoir dont il dispose en l'espèce, comme d'ailleurs en tout problème social, politique, et autre...Il justifie pourquoi le fait que le problème brûlant d'actualité n'a pas reçu de solution juridique. Il doit se disculper en préalable de tout soupçon possible d'inaction ou pire de responsabilité dans la dérive présente du problème d'actualité en questiion.   

 

 

 

 

 

 

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 15:59

 

 

 

 

 

 

 

 

LES DEUX MACONS DE L'ACHEVEMENT DE BABEL  XXI :  

 

LA SCIENCE ET LA LOI.

 

 

1.Une tyrannie oligarchique aux valeurs sociétales cosmopolites, au système financier et économique vagabond, et à l'identité apatride, a réussi depuis 1717, depuis 1789, et 1875 pour ce qui concerne la seule France a fabriqué ex nihilo  et  en faisant table rase absolue de l'expérience, de la nature, de l'histoire et de leurs inductions épistémologiques, une société d'individus aptes à  être recréés artificiellement.   

 

Cependant il ne s'agit plus de réduction à l'état de consommateur-producteur,  comme tant d'observateurs se bornent encore à le déplorer. L'Empire mondial dispose aujourd'hui des moyens définitifs autorisant à envisager une solution finale à la  résistance instinctive et biologique de l'homme, à l'ambition du système de  lui destiner une vocation entièrement nouvelle, éclairée, ouverte, solidaire, dans la lignée du programme des Rousseau, Saint-Just, Robespierre, et autres figures de proue rhétoriques du système.   

 

2.A titre principal, il s'agit d'abord de la science, ordonnant la post-humanité.

 

"Le meilleur des mondes"écrit il y a un siècle entre en application aujourd'hui.

Depuis au moins trois siècles la raison a conféré des lettres de noblesse à la science, et à la technique.

C'est donc la science qui devient l'unique autorité, certes en apparence pour le système mondialiste.

La science dicte sa loi, et évince la légitimité des sciences "non-exactes" et des "arts" :  religion,  morale,  art,  droit,  économie, politique,  médecine,  psychologie, etc...

Elle les tolère seulement si  leur finalité et leur forme sont  assujetties à ses impératifs.

En matière biologique notamment, ce sont seulement les méthodes scientifiques et leurs effets, en tant qu'ils sont confondus et présentés comme étant des faits, alors qu'elles ne sont que des paradigmes de recherches, qui créent désormais le réel.

La science va déterminer donc, comme il est écrit dans le roman de Huxley, le matériau biologique qui doit être reproduit, comment il doit être reproduit, selon quelles finalités économiques ou sociales, il doit l'être.

Les individus produits en série seront des robots biologiques.  La notion d'humains esclaves du 20° siècle est totalement périmé.

 

3. A titre subsidiaire, il s'agit ensuite de la loi.

 

La loi apparait subsidaire dans l'ordre logique  épistémologique de la mise en place du nouvel ordre mondial biologique, même si elle parait la première dans le temps, surtout depuis le 20° siècle. Mais ce hiatus n'est dû qu'à une conjoncture de l'instauration définitive  du nouvel ordre.

La science légitime la loi. La science informe la loi. Et même la loi dicte la loi, selon les divers cas.

 

La science façonne l'identité humaine désormais.

 

L'aspect ethnologique, psychologique et sociologique de l'homme est entièrement  médicalisé, technicisé. Une pensée contestant le système est un cerveau malade,  et non un esprit simplement déviant ou même un caractère rebelle. Le goulag de Staline, honteux et caché est aujourd'hui proclamé comme servant scientifiquement la dignité scientifiquement humaine ! 

 

En-dehors de son champ d'autorité directe, elle délègue à la loi son champ d'action subsidiaire:

 

La loi fabrique de manière artificielle, et totalement étrangère à ses anciens fondements "naturels" ou "humains":

la morale et la famille ("une nouvelle éthique", les nouvelles "familles");

la petite patrie (les "communautés de proximité" d'immigrés,  régionales, sexuelles, culturelles, de loisirs, );

la religion (communautés de religiosités);

la propriété (le "droit universel" (par exemple au logement)  de tous contre l'individu; 

 

Et enfin la personne humaine même: un être programmé comme un parfait ordinateur destiné à remplir la fonction qui lui sera assignée pour "le meilleur des mondes possibles"!

 

 

Conclusion:

 

Observons  maintenant, en partant de ces faits successivement exposés,  combien il y a un rapport de " forme " à " matière " entre chacun d'eux, dans leur rapport logique d'exposition.

Il ne s'agit nullement, en tout ou partie pour chacun des fantasmes, des haines imaginaires, ces hypothèses d'intervention d'événements anecdotiques, extérieurs, conjoncturels, aléatoires, imprévisibles, qui évidemment ne pourraient pas expliquer l'évolution sous nos yeux.

Il s'agit d'une organisation progressive, patiente, méthodique, et efficace  de la société allant du plus intellectuel au plus matériel pour façonner l'équivalent de la tour de Babel, pour le  XXI° siècle 

 

FIN.

 

Amabilus Manziaci.

pour le blogue origines catholicismus

 

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 14:58

 

 

 

 

 

 

 

 

UN LEVIATHAN  FASCISTE 

RECREE  DE TOUTES PIECES UNE SOCIETE ANARCHIQUE  

 

1.Le régime démocratique représentatif a été mis en place en s'appuyant sur l'auctoritas la plus séduisante qui puisse être. 

 

Procédant de l'espèce de nihilisme  invisible et innommé fruit des diverses considérations précédentes, les multiples  mythes eschatologiques de la paix universelle, du  "gouvernement universel" de Kant,   de "la religion dans les strictes limites de la raison",  de l'égalité et de  la liberté absolutisées, apparemment promues séparément, mais en réalité sournoisement  conjuguées,  ont été les oripeaux d'imposture. Ces déguisements idéologiques on servi à masquer dès la période révolutionnaire, puis le 19° siècle  jusqu' au premier 20°siècle,     une émergence inexorable et supreptice d'un régime oligarchique implacable, et perfidement  dissimulé, et ce dans tout l'Occident.  Une institution juridique parée des iréniques théories de Montesquieu et autres a servi d'outil d'instauration d'une potestas imposant à une multitude d'individus atomisés et dépersonnalisés une conduite anarchique.

 

 

 

 

 

 

2.Ce système a produit  en effet et  a recréé la société "moderne" par étapes.

 

L'égalité et la liberté formelles (juridiques) dans un premier temps ont préparé la promotion et donc la revendication d'une égalité et d'une liberté  sociales et réelles. Le libéralisme philosophique, religieux, moral, juridique et politique a donné naissance au libéralisme économique, à titre de "thèse" dans un tactique de fonctionnement dialectique des ressorts économiques de la société. Le socialisme et le communisme, dans leurs divers avatars, ont suivi chronologiquement mais ne sont que les frères jumeaux logiques du  capitalisme libéral. Les idéologies du  mondialisme et  de l'alter-mondialisme mettent en avant à dessein plus l'aspect infra-structurel de la société, que ses formes supra-structurelles (culture, langue, religion, "valeurs", etc); ces dernières sont d'ailleurs elles aussi vendues sous les discours fallacieux du droit de l'hommisme intégriste,  et de la non-discrimination sans limites, etc). La synthèse en est la production actuellement d'une fourmilière en état futur d'achèvement. 

 

3.Le fruit direct de cette tyrannie revêt la  forme d'une société "post-moderne" anarchique.

 

Les observations de 1984 de G.Orwell entrent en application.

Ont été niées, détruites, censurées, vidées de leur substance, détournées de leur signification, les réalités, les notions et les formulations y afférentes,  concernant  savoir:

 

-la communauté naturelle et réellement universelle de la "petite patrie" de l'identité de l'individu liée au concept de  "frontière", fondement anthropologique et ethnologique de "même" et du "différent",  et  disqualifie du mpeme coup les loghorrées grotesques et bien-pensantes sur "l'autre" levinassien , sur l'altruisme comtien, et autres.    

 

-les religions déconstruites en leurs trois fonctions de base (civique, sapientielle, mystique) pour en extirper toute pertinence spécifique. Elles ont été réduites à une diversité culturelle, aimable fantaisiste, qui tenterait de concourir,  avec plus ou moins de bonheur (ex. l'islam serait trop  violent d'après ratzinger...)  à servir la religion civique mondiale (valeurs noachiques), la religion "non-discriminatoire" mondiale (ONG), la mystique new-age mondiale (cellule d'aide psychologique).

 

-Le droit de propriété  est progressivement limité et aboli dans toutes ses dimensions (droit civil, droit fiscal, droit public).  

 

-la famille est dé-naturalisée. Une famille  "sociale" est refondée, définie, décidée à la place des individus , composée, de force hors la biologie (PMA, GPA, FIV, IVG obligatoire).

 

Dès lors, l'individu humain est ainsi prêt à être déshumanisé!

 

(A SUIVRE)                    

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 00:02

 

 

 

 

 

 

 

 

    Afin d'essayer de répondre à la remarque de Francesco,

 

Démasquer de manière complète l'imposture de Bergoglio dans l'emploi du terme "consubstantiel" supposerait en réalité un travail approfondi. Il faut sérier les questions préalables avec méthode pour déblayer le terrain de façon à mettre au jour: 

d'un côté les divers aspects de ce terme, afin d'en saisir "scientifiquement" la signification en théologie catholique.  

 

Et de l'autre, il faudrait pratiquer la même méthode en ce qui concerne les présupposés dissimulés derrière le "discours" de Bergoglio et de ses comparses.

Procéder à cette seconde analyse présentait en outre un certain intérêt  intellectuel quand il s'agissait du répugnant serpent qu'était    Ratzinger,  mais devant le salmigondis superficiel de Bergoglio, l' on reste sans voix.

 

 

Pour comprendre néanmoins en partie les raisons d'être de la formulation orthodoxe de le Sainte Trinité par le Magistère de l'Eglise, il faudrait par exemple considérer les choses suivantes.  

 

De la notion de personne en théologie.

 

En ce qui concerne les êtres humains, la notion de "personne" est moderne; elle signifie une personne physique dotée notamment de conscience, d'autonomie et de raison. 

 

En ce qui concerne la Trinité, la notion de "personne" n'a aucun rapport avec la signification humaine ci-dessus; elle est une traduction du mot "hypostase" servant à désigner la "relation" paternelle , la relation filiale, réelles, que l'intelligence seule distingue de la substance spirituelle singulière qu'est Dieu.

 

En ce qui concerne NSJC, la notion de "personne"  vise l'être concret, unique, doté cependant de la nature divine,  laquelle définit comme divine  sa personne,  et de la nature humaine qui constitue le suppôt humain de ladite personne; lesdites natures étant unies sans séparation ni confusion par l'existence d'une "relation" entre elles. Voir Saint Thomas pour toute cette question. Cette relation est réelle du côté de la nature humaine, (qui s'en trouve donc affectée) et qui est de pure raison du côté de la nature divine, qui ne s'en trouve pas affectée, puisqu'elle est une substance spirituelle, singulière, immuable...  

 

 

 

Le défi de la traduction fidèle des termes théologiques.

 

 

Nonobstant la mauvaise foi, les arrière-pensées, les manipulations et infiltrations des hérétiques, le problème intellectuel, qui était le seul officiellement posé,  puisait ses racines non seulement dans l'interprétation de notions, mais surtout dans la fidèle traduction des mots. Des mots grecs ont traduit la Révélation du NT, des mots grecs appartiennent au vocabulaire de la philosophie grecque des  du 2° au 5° siècles. Exemple "Ousia"

 

Comment les grands Conciles oecuméniques définissent la Trinité. 

 

Dans mon premier message j'ai déjà indiqué le sens catholique du mot consubstantiel concernant la nature divine de Notre-Seigneur  Jésus-Christ.

Ce sens correspond bien à la définition de la substance  physique individuelle (largement développée par Saint Thomas composé d'essence et d'existence). Pourquoi correspond-il bien, non pas en vertu d'un arbitraire ou d'un caprice  du Magistère et du Docteur commun, comme tant de commentaires en référent sans cesse à  "l'autorité" , mais parce le terme grec choisi traduisait fidèlement l'enseignement de  NSJC Lui-même et de tout le Nouveau Testament.  A savoir, l'union  entre Celui qui est nommé "Kurios" Le Seigneur" et que NSJC nomme "abba", et l'être singulier individuel et concret qu'était NSJC lui-même.      

 

Ensuite, le Magistère a énoncé que NSJC était consubstantiel à l'humanité, et aussi en effet qu'il était consubstantiel à la TS Vierge Marie.  Le texte cité par Francesco rappelle fort exactement que le terme "ousia" signifiait à l'époque desdits Conciles, aussi bien la substance physique individuelle, que la substance spécifique et générique.

Donc bien que le terme CONSUBSTANTIEL soit contenu deux fois  dans la même proposition affirmative,  dans le premier cas c'est-à-dire lorsqu'il se rapporte à Dieu, il  vise une substance singulière qui est la substance spirituelle unique et immuable de Dieu,  

et dans la seconde hypothèse lorsqu'il se se réfère à l'humanité, ou à la TSVM (car je ne vois pas de différence entre les deux)  ce mot "consubstantiel" exprime l'appartenance à une espèce , à substance spécifique ou générique: être consubstantiel à l'humanité  - comme je l'avais dit en accusant Bergoglio de dévoyer le sens -  pour NSJC cela signifie que sous le rapport de sa nature humaine il appartient à la même espèce humaine que la TSVM.  

 

 

Je donne sans doute là l'impression de me répéter et de n'avoir rien apporté de nouveau à ce que les lecteurs ont aussi bien compris que moi. Mais Francesco nous interpelle pour  démontrer aussi pourquoi l'emploi du terme de consubstantiel est hautement frauduleux chez les escrocs doctrinaires  à la petite semaine occupant le Vatican.

 

Je me bornerai pour ma part à lancer ici quelques questions et quelles pistes de réflexion:

 

- Est-ce que Bergoglio s'exprime dans un système logique et théologique précis, scientifique, respectant la définition des Personnes de la Sainte Trinité, de même que les dogmes relatifs à la TSVM ? Il suffit de lire la suite de ses déductions scandaleuses sur le "divin" en train de s'épanouir à travers les être humains, pour comprendre que non.

- Bergoglio et ses amis ont vidé de tout sens catholique les termes de Père, Fils et Saint-Esprit, et ont donc supprimé tout l'enjeu que constitue l'intelligibilité du rapport  sui generis et unique entre Dieu et NJSC.

- Je pense qu'en outre Bergoglio n'utilise évidemment  pas le terme "consubstantiel" dans le sens thomiste.

- Quelle est  alors la signification de ce qualificatif dans son discours?  Pour le savoir, il faut se référer à son système philosophique de base qui est métaphysiquement en totalité anti-réaliste, et  qui doit procéder de nébuleuse de la philosophie phénomonélogique.    

- Quel est le sens que donne Bergoglio attribue à l'entité qu'il nomme, sans aucun titre, "Jésus": humain,  humain inspiré, humain intuitif, humain d'exception, etc....???  De ce sens découle le sens du terme "consubstantiel"  aussi bien du côté de Dieu, que de celui de la TSVM 

-  Bergoglio intégre,  et en joue à l'infini, dans son discours trompeur, la part considérable de naïveté des catholiques peu ou pas avertis de la pluralité de sens contradictoires que peuvent revêtir des notions vénérables, saintes et auréolées de tant de gloire que celles des Personnes Trinitaires, et de leurs relations entre elles, etc...Il sait que les naïfs seront dupes de la résonnance catholique en eux,  du mot "consubstantiel"...

- Il me semble aussi qu'il ne distingue pas, à dessein, la double nature dans la personne de NSJC,  dans ce genre d'affirmations (consubstantiel avec... consubstantiel avec ....) pourtant extrêmement lourdes de sens et de conséquences: il suggère surtout  que la consubstantialité  qu'il entretient avec Dieu Notre Père, sous le rapport de sa divinité serait strictement la même que celle qu'il entretient avec l'espèce humaine ou sa TS Mère, sous le rapport de son humanité. Ce que j'indiquais dans mon second message, et que Francesco note a propos du développement terriblement hérétique sur les êtres humains promus en  autant de "noms" divins !

 

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 20:10

 

 

 

 

 

 

 

 

 

REPONSE A Philippe Tailhades répondant à Mgr Sanborn.

 

Le débat me parait un peu obscurci par les termes employés par Mgr Sanborn, et que  M. Tailhades ne conteste pas.

Il faudrait faire le départ terminologique entre d'un côté le Dépôt de la Foi,  à qualifier de  "doctrine",  (objet de la Foi) et non pas d'"opinions" par mesure de clarté,

de l'autre, l'assentiment donné aux doctrines.  Cet assentiment emprunte aux moins deux natures 

celle de l'opinion, qui est une adhésion un peu dubitative A  une  doctrine;

celle de la certitude, qui est une adhésion entière définitive de l'intelligence à une doctrine.

 

Ensuite,  M. Tailhade objecte à Mgr Sanborn:

" il ne nous dit pas avec quelle autorité un fidèle pourrait imposer au prêtre qui célèbre la Messe un jugement quelconque sur la papauté de Bergoglio. etc. ...».

 

Il est vrai que le fidèle ne peut pas imposer au prêtre, sous le rapport du gouvernement de l'Eglise. Mais il peut imposer son assentiment de certitude ("conclusion théologique") à la doctrine afférente au Pape,  en vertu de l'autorité donnée à l'Eglise et donc à tout fidèle,  autorité qui est antérieure à l'autorité donnée à Saint Pierre, et qui s'impose à  ce dernier. 

Cette autorité est antérieure sur le plan chronologique dans la fondation de l'Eglise par son Divin Maître, sur le plan logique du raisonnement, et sur le plan onto-génétique de la communication de la vie divine dans et par l'Eglise. L'autorité de Saint Pierre est postérieure, et le pouvoir de droit divin prévu par le droit canon est par voie de conséquence postérieur.  

En d'autres termes, le pouvoir du Successeur de Pierre, est un pouvoir lié,  très limité, assujetti: l'autorité historique, doctrinale et sacramentelle de l'Eglise s'impose à l'autorité doctrinale, liturgique, disciplinaire,  - quoique "de droit divin" au sens du droit canon.  

 

Le fidèle est en droit d'invoquer cette autorité, et non pas assurément  l'autorité dérivée du Vicaire du Christ.

 

Je n'ai pas trop approfondi les remarques de Mgr Sanborn. Mais la lacune, pertinemment relevée par  gg relative aux effets du mariage putatif, est fâcheuse. Elle ne fait que corroborer d'autres faiblesses d'analyse chez lui , comme celles de confondre la définition d'une entité sociale d'une part,  avec celle d'une entité étatique et juridique d'autre part, pour en tirer de fausses conclusions théologiques "materialiter" (de la "Thèse") sur ce plan.

 

MARTIAL,

sur le catholicapediablog, sous l'article "réponse à l'opinionisme de Mgr Sanborn,

du 13 janvier 2014.

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 22:18

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je me suis repenché sur cette question très périlleuse et en particulier sur l'article d'Etienne Gilson. 

 

1. Quant à la divinité, Notre-Seigneur Jésus-Christ ne peut pas être " de  même nature " que Dieu Notre-Père,  parce qu'il n'est pas un être individuel  qui serait issu d'une commune espèce divine;    il n'est pas une substance singulière qui serait dotée d'une conscience propre. Toujours sous ce même rapport, il est en réalité une relation de filiation, relation de filiation identique à l'essence de Dieu unique (de même la relation de paternité).

Il est donc De la même " substance spirituelle  , absolument simple, singulière, et immuable"  (traduction française de la définition donnée par le Concile du Vatican en 1870).

 

Substance spirituelle,

en laquelle,   l'intelligence discerne donc   la relation réelle de filiation ,

et en laquelle encore,  la seule raison ,  qui en considérant lesdites relations réelles,

se voit par le fait même, contrainte de les distinguer de l'essence simple et unique de Dieu.

 

 

2. Ensuite le Concile de Chalcédoine en 451, a complété  Nicée  qui a donc enseigné la consubstantialité au Père. Il  professe que NSJC  est aussi  " consubstantiel à nous, les hommes, quant à l'humanité.  Sous ce rapport, il est donc similaire à chaque individu  appartenant à l'espèce humaine.

Mais cela ne signifie pas qu'il serait similaire à l'entité humaine, car Dieu (auquel le Fils est consubstantiel) est substance unique, simple, etc... tandis que l'ensemble humain ne consiste qu'en un agrégat de milliards d'individus, et de substances physiques individuelles.    

 

 

3.  Au regard de cela, alléguer que Notre-Seigneur Jésus-Christ serait "consubstantiel à la Très Sainte Vierge Marie, laquelle est un individu humain, signifierait  la chose suivante :

quant à son humanité, il serait le même individu humain que sa Mère ;  ce qui relève du non-sens psychiatrique;  

mais, quant à sa divinité,  il  appartiendrait à la commune substance divine, à laquelle la TSVM serait donc prétendue appartenir également. Or la TSVM étant un simple être humain, et pourtant de la même nature que son Fils, cela impliquerait que tout être humain serait donc aussi de la même espèce divine.

 

Cet imbro(go)glio délirant, mais sournoisement suggestif, s'inscrit bien dans l'hérésie de Woytilakatz de la soi-disant "union  (idéologique)  à Dieu" de l'humanité par le  seul fait de l'Incarnation.  

La suite du délire sur les "noms" de Dieu est censée illustrer que  "Dieu" consisterait en la somme de tous les individus humains, et  que "la rencontre" entre chaque élément et le tout  serait en devenir continuel, en perfectionnement continuel et reciproque, ainsi que le professait  le Rat Zinger :  plus l'homme devient homme, et plus il devient humain, donc plus "dieu" devient "dieu"  plus il devient humain,  par purification réciproque.  

 

 

Lors de la fête de Noel,  pour ajouter au chaos doctrinal eu égard aux précédentes escroqueries sur la consubstantialité, bergoglio a affirmé superbement  que La TSVM était "Mère de Dieu".

Mais nous, nous savons que lorsque ces crapules répugnantes de mensonge  (auxquelles d'aucuns  accordent encore une légitimité!) disent encore en apparence que NSJC est vrai homme et vrai Dieu, cela signifie dans leur esprit, leur enseignement, et leur pratique, cela:   il serait vrai homme, parce que leur  "vrai  dieu"  serait en réalité de nature  humaine; et  il serait  "vrai Dieu" , parce que la vraie nature humaine serait en fait divine,  reciproquement!   

 

 

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 19:39

 

 

 

 

 

 

 

 

Monsieur Bergoglio a déclaré il y a quelques semaines qu'il ne croyait pas à un "Dieu catholique" ! Récemment il vient donc d'illustrer et de prouver cette opinion, en proclamant que la T. S. Vierge Marie serait consubstantielle à Jésus, (sic).

Mais avant de comprendre la portée de cette déclaration, il apparait judicieux de dresser en toile de fond intellectuelle, l'enjeu théologique qu'elle mobilise.

 

1.La Sainte Trinité constitue une des données fondamentales de la Révélation et du Nouveau Testament, et il convient d'en cerner l'intelligence par le truchement de la métaphysique thomiste.

 

Pour ce faire, distinguons bien en préalable les concepts de nature, de personne et de substance.

La  "nature" correspond à "'essence," à la "physis", au "genre", au "concept" (métaphysique), à la définition. C'est le principe qui produit le développement d'un être (à ce titre le concept d'"ontogénétique" est parfois plus pertinent que le simple concept d'ontologique) et qui réalise dans cet etre, un certain "type". Cela vaut pour toutes les choses  de la réalité physico-chimique, "naturelles", mais aussi pour la réalité surnaturelle.

La "personne"  traduit l"hypostasis", le principe fondateur et permanent, opposé à l'essence, à la physis et l'"ousia" grecques, renvoie à la substance aristotéli-thomiste.

 

2.Appliqués à la théologie de la Trinité ces concepts conduisent à affirmer que chacune des Personnes Révélées  est une  hypostase,  substance,  nom substantiel, composée d'une existence et d'une essence d'une nature divine pour la Personne du Père et la Personne du Saint Esprit, et d'une nature divine et d'une nature humaine pour la Personne du Fils.        

 

Dès lors affirmer que le Père et le Fils sont de même nature (divine) est une condition nécessaire pour consentir à la Révélation.

Cependant il importe d'affirmer en même temps, comme le souligne fortement le regretté Etienne Gilson le grand philosophe thomiste cité dans l'article, que le Père, le Fils, et le Saint-Esprit sont trois personnes substantielles qui ont chacune la même nature divine (essence logique) , (outre la nature humaine pour le Fils considéré en son Incarnation) ont aussi la même existence substantielle, d'où leur caractère consubstantiel entre elles. Cela forme la condition suffisante pour consentir à la Révélation  afférente à  "l'unum Deum".

 

 3.Après l'abstraction de cette analyse il est urgent d'en rapprocher les conclusions, de la matière de la Révélation  par l'examen philologique de  l'Ecriture Sainte.

Le Nouveau Testament nous indique que Père est Dieu unique, que le Fils est la personne divine mais concrète de NSJC, unissant en lui le vrai Dieu et une vraie humanité, et que le Saint-Esprit est Dieu qui se communique. Contrairement à ce que soutiennent depuis deux millénaires les hérétiques, les protestants, les modernistes, les conciliaires,  et les pentecôtistes lucifériens actuels, on ne peut observer aucun hiatus entre l'Ecriture et l'analyse thomiste esquissée plus haut.      

 

 

- à suivre -  

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