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Or comment certains clercs fourbes et faux "docteurs de la loi", de la FSSPX, d'un côté,
Cf. l'abbé G.de T. qui épouse la conception de Tauler au sujet de la prière.
et de l'autre, des traditionalistes dévots, mais aveugles car coupablement philistins en matière théologique et béotiens dans le domaine contemplatif, sont-ils unis comme les doigts de la main, comme nous le verrons cette année dans cette destruction finale de la FSSPX?

C'est parce qu'ils sont dans la même nasse, une nasse tendue avec la complicité des premiers, par les descendants spirituels des assassins du Divin Rédempteur. Ce piège est constitué de cette espèce de théologie hermétiste, imprégnée de cette vague philosophie surestimant "l'esprit" et évacuant "la matière", écueil contre lequel seul le thomisme des origines nous met en garde, et qui pour cette raison est disqualifié et diabolisé par le Clergé d'Occupation dans l'Eglise Catholique.
Ne remontons pas aujourd'hui ni à la métaphysique néo-platonicienne ou sceptique moderne, ni à celle thomiste qui règle ses comptes de manière irréfutable à la première, prenons par exemple la littérature empruntée à l'hermétiste dénommé SEDIR dont les textes sont rapportés sur le site "livres mystiques" pour y trouver une illustration tirée du camp de l'Ennemi, de cet amalgame mental, sentimental, dans cette religiosité désincarnée satisfaite et narcissique.
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/sedir/Lesforce1/theoriq.html


Le mépris du caractère physique et matériel (et donc réellement miraculeux) de la Révélation et des sacrements se nourrit à ces sortes de doctrines, qui dédaignent l'intelligence, et l'intelligibilité.
Comme tous ces esprits (dans l'Eglise occupante, chez les meneurs de la Frat, parmi les maitres à penser des loges) considèrent que
les Apôtres n'ont jamais eu une connaissance des miracles, mais seulement une croyance dont la certitude était entachée de naîveté grossière, ou même une illusion grossière ou des hallucinations, leurs disciples qui n'ont "pas vu" ne peuvent avoir qu'une croyance, une opinion subjective et par nature assaillie par le doute.
Alors qu'en réalité, c'est parce que les premiers disciples n'ont pas eu une simple certitude mais une connaissance des miracles de toute nature, et surtout de la Résurrection de notre Seigneur, que leurs disciples à eux ont eu une certitude absolue et intelligible, car cette certitude porte sur la connaissance originaire des premiers disciples.

Mais de tout ceci ces gens-là s'en moquent, la "Foi" n'est qu'une opinion morale (attachement à la loi morale) et une bienséance sociale, (une messe extraordinaire, "opéra du pauvre" pour Voltaire, et aujourd'hui rituel snob chez les cathos chics), et chez les dévots sincères un épanchement affectif désordonné comme l'abbé G.de T prétend le lire chez Sainte Thérèse d'Avila (sic!)

Voici donc des citations de ce texte.


Le mysticisme - naturel - serait :

 
L'on a l'impression de lire, avec un siècle d'avance, la prose de "la Paille et du Sycompore"
Que fait Sédir des traits communs à toutes ces doctrines, de leur métaphysique identique, de la génélogie qu'on peut lire dans le détail cuturel variable de leurs systèmes respectifs ?

Cela est vrai du mysticisme naturel , mais pas du tout du mysticisme catholique.
Pourquoi Sédir qualifie-t'il pourtant cet Absolu de "Père" réalité exclusive de la Révélation catholique ?
Faire abstraction de toute créature, c'est se détourner de la charité envers les autres,
La volonté du Père ne se connait pas dans la recherche mystique naturelle, mais à partir par la Révélation catholique, même si des aspects analogues au mysticisme naturel sont intégrés dans la prière catholique.

Lorsqu'on lit tout le texte et le contexte, l' on comprend vite que "le fond du coeur" n'est pas la notion dont parlerait par exemple Ste Thérèse de Lisieux.

C'est à dire nul besoin d'Incarnation, nul besoin de liturgie. On comprend pourquoi Roncalli disait qu'il fallait ouvrir les fenêtres au monde", puisque ce "coeur" n'a pas de frontières ni de maison !


Luernos

(suite du texte précédent, en date du 30 avril 2012 sur ledit forum)

Citation:

Selon la philosophie officielle, c'est une sorte de contemplation dans laquelle l'être humain s'unit à Dieu par un procédé incompréhensible. Selon la théologie, c'est une connaissance intuitive accomplie dans le silence des opérations rationnelles de l'entendement. Selon l'étymologie (I), tout système dont les méthodes et les résultats sont secrets est un mysticisme. Dans ce cas, tous ceux qui pensent ou agissent dans les régions extraordinaires de la conscience seraient des mystiques. Ces définitions sont trop larges; le vocabulaire philosophique de la langue française manque de précision. Religiosité, idéalisme, spiritualisme, ésotérisme, transcendantalisme, occultisme, magisme, hermétisme, psychisme, théosophie, kabbale, gnose, soufisme ne sont pas des expressions synonymes entre elles, et surtout ne sont pas des termes équivalents à mysticisme

Citation:

On peut considérer comme mystique tout homme qui, à quelque religion qu'il appartienne, se rattache à Dieu seul, faisant abstraction de toute créature et consacrant toutes ses forces à l'accomplissement de la volonté du Père

Citation:

Dès qu'une créature se remet, du fond du coeur, entre les mains du Père, ses voies sont changées

Citation:

La voie mystique conduit directement au plan divin