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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 21:35

 

 

 

 

 

 

 

 

Les multiples opérations de propagande médiatique sont observables aussi bien dans les derniers restes de la presse écrite, dans les reportages audio-visuels d'information par la télévision,  ou simplement parlés de la radio, dans les vidéos mises en ligne par les mass-médias, mais aussi dans les écrits plus élaborés comme sont les articles de fond ou même les essais afférents à l'actualité.

Sans que nous prétentions  y discerner un processus exhaustif ou qui jetterait une clarté définitive sur la question, nous pouvons néanmoins  détecter au coeur de ces diverses opérations, l'existence, la généralisation, la propagation, et la multiplication presqu'à l'infini de variations multiples, d'un paradigme à quatre temps et à quatre types de personnages.

 

 

Il s'agit d'un procédé de rhétorique, une véritable mise en scène faisant intervenir quatre pôles d'intervenants dans n'importe quelle affaire d'information. Observons dans un premier temps le déroulement chronologique, la mise en scène des séquences d'information, ce qui nous permettra de réfléchir sur les instruments dont joue l'opération de manipulation médiatique. 

 

 

1. Le processus dramatique élémentaire à quatre mains, qui sert de canevas à toute séquence d' information sur l'actualité.

 

1.Quel que soit le support utilisé par le grand moyen de communication de masse, le premier participant au processus est le consommateur de l'information. Il est totalement passif, captif, quasiment inconscient de la manipulation dont il est la victime. Or il en est d'autant plus inconscient qu'il est malgré lui un acteur indirect involontaire et incontournable de l'opération.   

 

En la matière il est réduit à être un lecteur, auditeur ou spectateur,  pratiquement seulement gouverné par ses émotions. En effet les mass-médias énoncent ,  exposent et illustrent le problème spécial soulevé par l'information du moment, sous l'unique angle de l'émotion, compassion, colère, indignation, nostalgie,  envie, tristesse, etc... 

 

En corollaire avec ce conditionnement émotionnel, le problème social d'une brûlante actualité est exposé à la favveur d'un fait divers, d'une anecdote choisie fort habilement par les agents médiatiques,  sous l'unique angle du particulier, du contingent, de l'individuel, afin d'ouvrir une voie royale à l'empire de l'émotion chez le recepteur lambda déjà enfoui dans ses limites psychiques, cognitives, sociales, professionnelles. Une colonisation du jugement déjà si obéré par tout le contexte que l'on sait, s'opère donc par cette tyrannie du fait divers. De telle sorte que l'individu moyen d'aujourd'hui n'est seulement capable d'aborder un problème général de la société, et même toute doctrine sociale, politique ou religieuse, que complètement déformé, borné, facticement cantonné à ses propres repères subjectifs. 

 

Cet exposé affectif  des enjeux fondamentaux de la vie, de la condition humaine, et du destin de toute société,  "fait dire par exemple, et entre mille, à J.F.Mattéi, "Nous sommes dans une civilisation de type scientifique, technique, froide et informatique, et en même temps, on essaie de compenser cette froideur par un déluge d'affectivité permanent."  (cf. Le Figaro, entretien du 14 février 2014) Ceci vaut du côté des maîtres anonymes de cette civilisation, mais du côté de son sujet élémentaire, il dresse à la destruction chez lui toute capacité de rationaliser et de juger librement.      

 

 

2.Le consommateur-récepteur de l'information se trouve dès lors sous influence de sa sensibilité; il  se trouve éloigné de toute envie,  ou de tout réflexe sain de sens critique ou de réflexion rationnelle sur le sujet concerné. C'est là qu'aussitôt intervient l'expert, le sachant, le professionnel, le scientifique. Auréolé du prestige quasi-divin de la Science infinie , paré de son statut de l'expert infaillible, tel professeur, tel ingénieur, tel médecin assène des vérités apodictiques dans un domaine extrêmement étroit de la connaissance.

En son domaine très étroit et hypertechnique et donc dans une raisonnement "démonstratif", le spécialiste explique que le problème brûlant qui a été si fort ému le consommateur de l'information, possède bien entendu cette fameuse "solution "révolutionnaire" que ce pauvre consommateur osait ou n'osait pas imaginer de manière honteuse en lui-même, pour évacuer le malaise que le médai s'est évertué à faire naître en lui. Oui enfin un scientifique connait un moyen de dépasser le conflit moral, et le stress émotionnel que le consommateur a ressenti dans la première séquence.  Ce moyen est possible, il  est scientifique, il est vrai, il est moral.  L'expert est décoré, il est reconnu par l'Etat et parfois à l'étranger, il parle avec assurance, il a l'air digne. Bref la légitimité et le sens moral lui sont acquis.

 

Sous ce rapport, nous devons corriger et rectifier l'avis de J.F. Mattéi qui écrit aussi   "On demande au citoyen moyen son avis sur toutes les questions, et la parole des experts (philosophes, médecins, juristes) est mise sur le même plan que celle de l'individu lambda"   (ibidem). En effet, derrière cette observation, il semble incriminer d'une manière bien erronnée l'individu de base. Si l'avis de l'expert est ravalé au niveau de l'opinion débile,  confuse, et toujours dangereuse de l'individu, c'est que cela procède d'une volonté du politique, et non de qui que ce soit d'autre! 

 

(A SUIVRE)

 

 

3. Le consommateur d'abord attendri de manière infantile , ensuite réconforté par l'autorité "rationnelle"  du  grand gourou,  est alors apte psychologiquement à dirigé vers l'autorité suprême, celle du Pouvoir politique, qui décrète le sacré et le profance, bien et le mal, donc le vrai et le faux, donc le permis et l'interdit. La troisième séquence de l'opération médiatique a en effet toujours trait à la consultation d'un gouvernant quelconque. Celui-ci prend soin de souligner l'éminent pouvoir dont il dispose en l'espèce, comme d'ailleurs en tout problème social, politique, et autre...Il justifie pourquoi le fait que le problème brûlant d'actualité n'a pas reçu de solution juridique. Il doit se disculper en préalable de tout soupçon possible d'inaction ou pire de responsabilité dans la dérive présente du problème d'actualité en questiion.   

 

 

 

 

 

 

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