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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 23:55

 

 

 

 

 

 

 

 

 

III. L' éGLISE CONCILIAIRE

PROFANE LE DROIT DIVIN

EN DROIT HUMAINEMENT POSITIF

 

 

 

1.Lorsque on dit que les conciliaires ont réalisé 1789 dans l'Eglise, cela signifie  : ils ont fait table rase de sa constitution juridique de droit divin, contrairement aux illusions d'un vain peuple traditionaliste.

 

 

En effet dans l'ordre des faits, constatés par les historiens contemporains, nonobstant leurs idées et croyances,

 

-les dogmes ont muté en des métaphores,

 

exemple : le Corps mystique serait une « image » (cf. le document sur Docteur angélique afférent à ce sujet)

 

ou « le surnaturel est un ordre inaccessible » (Calixte)

 

-les sacrement en des symboliques,

 

exemple : la formule du sacre « peut être désormais plus ou moins vague » (ab. Cellier)

 

-la monarchie de l'Eglise en une oligarchie chaotique;

 

exemple : « le seul droit du fidèle est se taire et prier » (Calixte).

 

De telle sorte qu'ont émergé les trois éléments d'une nouvelle religion, en son institution complète.

 

En témoignent par exemple :

 

-outre les historiens profanes des idées et des faits sociaux du monde entier, dans la sphère chrétienne :

 

-les Protestants libéraux eux-mêmes, depuis les années 1960 à aujourd'hui, sont suffoqués par la rapidité et la radicalité de la métamorphose (apparente) de l'Eglise en ce magma conciliaire de Vatican d'eux;

 

-et de rarissimes « conciliaires de tendance  traditionaliste comprennent parfaitement le néo-modernisme de l'église Conciliaire, et à titre anecdotique un certain « scrutator sapientiae » qui a fait part en juillet 2013 sur le F.C. d'une analyse distinguant l'idéologie conciliaire du simple modernisme classique de Pascendi), même si le contexte noachide du N.O.M. Notamment n'est pas perçu.

 

Notons que ce genre de lucidité et d'analyse tranche avec ce qui ressemble à une certaine incompétence et à un aveuglement énigmatique des rédacteurs de LQ, qui sous le prétexte d'impossibilité réelle de tout procès en hérésie, dénient quelque hérésie doctrinale que ce soit dans le pseudo-magistère de l'église Conciliaire, car en quelque sorte, toute la sémantique catholique serait encore au rendez-vous...

 


2.La théologie et le droit conciliaires professent, chacun dans leur ordre, un Pape qui demeure certes toujours indéfectible dans la fonction nominale, mais qui est devenu cependant (cf. par ex. la promulgation de Vatican 2) un Pape faillible. Il est quasiment devenu « faillible de manière authentique » car en conformément à la théologie néo-moderniste, venant à la rencontre des besoins pastoraux contingents. Il est faillible de façon « canonique », car il use encore des formes du droit. Ainsi donc le droit divin positif, « qui est tout ce qui a plu à Dieu d'ordonner aux hommes, soit qu'il en ait découvert la raison, ou non  (…) et qui est contenu dans les Ecritures, et expliqué par la Tradition de l'Eglise », se trouve est subverti, puisqu'il est dépouillé de sens objetif.

En effet, le pape conciliaire est celui du « sacrement du salut du genre humain »

 

Représentons-nous des huluberlus proclamant aujourd'hui que F.Hollande serait malgré tout, véritable lieutenant de Dieu dans le Royaume de France...Est-ce concevable ?

Néanmoins d'autres originaux, dans leur aliénation volontaire du réel religieux soutiennent pourtant que le senor Bergoglio serait malgré tout véritable lieutenant du Christ dans l'Eglise de 2014: LQ proclame cela !

 

 

3.Un pape qui est réduit à la posture de Pasteur indéfectible « communiquant » et animateur ; il anime désormais avec une communauté d'atmosphère, avec une communion (l'Eglise-Communion) à géométrie variable, de subjectivités échafaudée sur des sentiments et des opinions similaires ou simplement analogues. La nouvelle doctrine est pastorale qui viole le Droit Divin en vertu duquel l'Eglise Catholique consiste en une union de foi identique entre les baptisés. L'église Conciliaire à laquelle LQ adhère, est devenue une pétaudière où chaque sensibilité s'enorgueillit d'apporter son grain de sel diviseur, et la faction traditionaliste en premier, d'où la vindicte très suspecte qu'elle nourrit à l'encontre des catholiques semper idem. Le motif invoqué est qu'ils joueraient aux pires destructeurs théologiques, juridiques, pratiques de l'Eglise : une réaction bien peu chrétienne si l'on se souvient que dans l'Antiquité païenne, le messager de mauvaises nouvelles était mis à mort.

 

En effet, le pape conciliaire est celui « peuple de Dieu » . Or le peuple de Dieu de la société mondialisée de 2014 correspond sur le plan juridique, à une tyrannie bureaucratique des « conférences épiscopales » et anarchie générale à tous les niveaux de la structure conciliaire: pastorale, culte, fonctionnement... A l'instar des sociétés modernes arborant une « démocratie »fraternelle de façade et imposant de manière impitoyable un chaos à la fois très proche à ses sujets, et très universel.

Comment un animateur spirituel de la démocratie universelle (cf. ab.de Nantes) et « du peuple de Dieu », pourrait-il incarner physiquement comme le soutient LQ le monarque universel de droit divin qu'est le Pape ? LQ, qui nous a habitué aux paradoxes renversants, le proclame cependant.

 

 

4.Les sacrements ont été annihilés par les nouveaux rites (cf. Rore Sanctifica). Mais cela laisse hautement indifférents les traditionalistes, pour qui la licéité a résorbé la validité en vertu de leur herméneutique opportuniste et sophistique, et ceux qui (à Verrua) ne subordonnent leur validité qu'à leur leur cause efficiente, au mépris des trois autres causes. Quid du salut des âmes si la Vie divine ne peut plus leur être communiquée ?

 

 

En conclusion, l'église Conciliaire conserve encore, telles de précieuses pièces de musée, de belles formules dogmatiques ; mais c'est à cette collection de belles images que se résume aujourd'hui le Dépôt  de la Foi. Ces «représentations figuratives» possèdent la seule autorité véridique que contiennent des images. Et que cette réalité soit affirmée expressément et explicitement, -notamment dans le document de « docteur angélique » afférent à l'Eglise, vis-à-vis de laquelle le dogme du Corps du Christ est proclamé métaphore, - laisse LQ de marbre ; donc elle considère que cette conception respecte le Droit Divin « qui est à la base de tout » .

 

 

Mais c'est donc que le Droit Divin positif, qui est la traduction juridique de la Révélation doctrinale et sacramentelle, fait donc l'objet lui-même d'une nouvelle conception néo-moderniste ; ce nouveau droit nominalement « divin », ainsi que l'autorité désormais relative et humaine des nouveaux hiérarques, ne sont dès lors plus contenus dans l'Ecriture ni dans la Tradition Apostolique ; ils sont inclus désormais dans la collection des consciences des fidèles, dont leur pape est l'expression collective contingente. Cela n'émeut pas non plus les traditionalistes. Leur désintérêt notoire à ce égard ne serait-il pas en réalité le fruit d'une semblable corruption, toute talmudique, d'une exégése sophistique,  de leur foi au Droit Divin positif ?

 

 

A SUIVRE  (3/5)

 

AMABILUS MANZIACI ,  le 4 avril 2014.

 

 

 

 

 

 

 

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