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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 13:08

BENOIT 16, LE "Pontife" DE LA SUPRA-CONSCIENCE 

 

Commentaire de la première partie de l'encyclique "Dieu est amour"

 

par  :  

LUERNOS.  Ce texte a été publié sur Over-blog le 14 avril 2007.

 

 

 1. - Entre la sémantique d’un catholique et celle de l'illuministe, il y a l’épaisseur du papier à cigarette. C’est pourquoi le public, et même l'élite intellectuelle, ignorant les subtilités littéraires afférentes à la métaphysique panthéiste hermétiste, méprisent souverainement la possibilité même du  caractère gnostique que pourrait revêtir la pensée d’un catholique, a fortiori celle d’un "pape".

2. – Il faut comprendre l'hermétisme spécifique attaché aux concepts ambivalents. Citons en premier, l’amour : Par exemple, JM Saliège cite B16 comme un bon gnostique, (...) et il rappelle que tout gnostique chrétien enseigne en priorité par l’Amour.(...). « Les Grecs ont vu dans l’éros avant tout l’ivresse, le dépassement de la raison provenant d'une «folie divine» qui arrache l’homme à la finitude »  Avec cette réflexion, B16 part donc de l’infra- intellectualisme pour comprendre l’Amour divin, il ne part pas d’une quelconque Révélation tombée du Ciel comme le croient ces pauvres chrétiens anté-conciliaires. Renons ensuite ces notions fondamentales : l’image, mais aussi le chemin, et encore la rencontre, et enfin tout simplement  la Gnose de ses références.

 

A.- LA GNOSE DE LA PERSPECTIVE GENERALE DU TEXTE :

 

1. - L’objet de la croyance serait une image:

 

Image, symbole, particulier, « chrétien » de Dieu . « le centre de la foi chrétienne: l’image chrétienne de Dieu, ainsi que l'image de l'homme et de son chemin, qui en découle » (§ 1) Deux représentations intellectuelles, unies par une méthode intellectualiste sont ainsi soulignées. Et il commence le § 11, en enfonçant le clou sur l’origine de la foi, et en définissant le second aspect de cet objet « La première nouveauté de la foi biblique consiste, comme nous l’avons vu, dans l’image de Dieu; la deuxième, qui lui est essentiellement liée, nous la trouvons dans l’image de l’homme. « § 12 : « La véritable nouveauté du Nouveau Testament ne consiste pas en des idées nouvelles, mais dans la figure même du Christ, qui donne chair et sang aux concepts – un réalisme inouï.»  Comprendre que B16 parlerait ici de la personne singulière et unique de Jésus, où participeraient de manière ontologiquement substantielle Dieu Transcendant et un homme nouveau spécialement créé, ce serait est encore hélas lire ce qu’on voudrait y lire. Il évoque ici "la figure", et c’est en tant qu’icône, que cette image du Christ, - noter qu'il ne le nomme jamais "Notre-Seigneur Jésus-Christ",-  il dit le « Christ »  comme un gnostique, parle habituellement de la figure christique. Ce « Christ donnerait chair et sang", dans « un réalisme» audacieux,  mais il s'agit du seul réalisme inouï qui est inhérent à l'expression utilisée;  cette formule relève du lyrisme poétique comme nous l'observons déjà chez nombre de gnostiques des premiers  siècles, (...) attaché à des concepts. Cela signifie encore une fois que ce sont bien les concepts qui sont premiers !

Et qui plus est, ces idées ne sont pas nouvelles, B16 le répète, elles proviennent de l’Ancien Testament, et l’AT se limiterait à exprimer, certes à sa façon originale, les idées du paganisme savant de la Grèce, et les sentiments du paganisme populaire de l’Orient. Voilà ce qu’enseigne B16, et non autre chose qui serait orthodoxe , et que l'on s'imaginerait y lire,  à l'instar d'une Mme Bovary catholique,  qui discernait en ce "Pape" un illusoire et moderne Pie X cultivé et savant. Au § 12, B16 mélange et alterne le nestorianisme en visant  l’action morale de Jésus, et le monophysisme ou le docétisme de la kénôse, lorsqu'il affirme que Dieu se retournerait contre lui-même ! Nous atteignons ici un comble dans l’aveu de l’hérésie. Il écrit notamment à propos du Bon Pasteur à la recherche de l’humanité (brebis) égarée, « il ne s’agit pas là seulement de paroles, mais de l’explication de son être même et de son agir. (à Jésus). Dans sa mort sur la croix s’accomplit le retournement de Dieu contre lui-même… ».,

 

2.- L’origine de cette croyance ce serait l’homme:

 

Ce serait l'homme qui exercerait sa liberté première et souveraine. Il choisit : « Nous avons cru à l’amour de Dieu: c’est ainsi que le chrétien peut exprimer le choix fondamental de sa vie. À l’origine du fait d’être chrétien, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon (§ 1) En outre chez B16, cette rencontre ne serait  pas la rencontre temporelle et historique, telle qu'on le racontait jusqu’en 1958 au Siège de Rome. Cette rencontre serait en réalité cela :(grâce) « au don de l'amour" , -   simples tendance, sentiment, et aspiration de l'homme -  , "par lequel Dieu vient à notre rencontre ». C’est aussi la fameuse fraternité universelle qui serait la voie vers le Divin : « où aimer son prochain est aussi une route pour rencontrer Dieu, et où fermer les yeux sur son prochain rend aveugle aussi devant Dieu. » ( § 16 ) (§ 17) . » En effet, personne n’a jamais vu Dieu tel qu’il est en lui-même. Cependant, Dieu n’est pas pour nous totalement invisible, il n’est pas resté pour nous simplement inaccessible. Cette dernière remarque signifie a contrario qu’il considère bien que le Divin serait inaccessible par nature, en disciple notamment de Kant, et qu'il ignore de façon délibérée, qu’au contraire, le Dieu de la Bible s’est révélé au sens classique du terme, malgré les postulats néo-platoniciens. C’est ce principe qu’il faut percevoir et dénoncer.  De la sorte, l’on comprend mieux la réserve qu’il introduit à l’affirmation de ce principe. « Il se rend visible de multiples façons » assure-t’il toujours au § 17 .ET il cite ensuite l’expérience sociale d’Israël, l’expérience existentielle de l'homme, il cite Jean l’Evangéliste, Evangéliste de prédilection de ce genre d'idéologue, il cite "la foi" chrétienne, "la foi" d’Israël, c’est- à- dire qu’il cite à l’origine de cet événement dont il parle, une croyance communautaire, anonyme, et collective: « En reconnaissant le caractère central de l’amour, la foi chrétienne a accueilli ce qui était le noyau de la foi d’Israël

 

Au §1 2 BIS Il écrit: « l’essence du christianisme serait alors coupée des relations vitales et fondamentales de l’existence humaine et constituerait un monde en soi, à considérer peut-être comme admirable mais fortement détaché de la complexité de l’existence humaine. » ( § 7 ) Ici nulle part, B16 n'affirme l’identité surnaturelle de Dieu, de Jésus-Christ, il énonce la "théorie" chrétienne et ses composantes: morale, sagesse, et mystique, au même titre qu'il le ferait de toutes les autres théories. Dans l’intention de démontrer la parfaite consubstantialité pan-enthéistique entre la sagesse humaine, et sa représentation personnifiée dans l’icône du Christ, - la distinction entre elles, se bornant à l’ordre de l’image par rapport à la représentation, et non pas celle de l’étant par rapport à l’Etre, il professe que : « Si le monde antique avait rêvé qu’au fond, la vraie nourriture de l’homme – ce dont il vit comme homme – était le Logos, la sagesse éternelle, maintenant ce Logos est vraiment devenu nourriture pour nous, comme amour. » (§ 13) Cette notion d'amour servirait donc le moyen de vivre le rêve idéaliste d’harmonie humaine et sociale. Or cet "amour" n'est que le fruit du «pâtir» de Dieu dans l’humanité, car l'expression enmployée par B16  démontre qu’il confond bien Dieu [– jamais qualifié - donc il s'agit du Dieu des philosophes, pour le moins, s’il n’est, plus sûrement, l’Un, ] et le Logos dont il parle. De fait, il n'introduit jamais la distinction des relations thomistes entre l’humanité du Sauveur et la Transcendance radicale du Seigneur. Il écrit en effet : «La "mystique" du «Sacrement» qui se fonde sur l’abaissement de Dieu vers nous» (§ 13). Soulignons de nouveau que s’il mentionne que « L’image du mariage entre Dieu et Israël devient réalité d’une façon proprement inconcevable » (§ 13 ) il se borne à manifester là encore une spécieuse effusion de verbosité mystique proclamant encore et toujours l’image, et non la réalité surnaturelle s’actualisant dans la nature actuelle. Et il s’agit surtout d’une réalité du côté de l’homme En définitive, il illustre bien de la sorte le « lien intrinsèque de cet Amour avec la réalité de l'amour humain » ( § 1 ou 2 ou 3 ) qu’il se propose de démontrer dans ses propos liminaires.

 

3. - Et qui plus est, cette foi, cette croyance, est évolutive:

 

Elle est produit de l’Evolution, : « et, en même temps, elle a donné à ce noyau une profondeur et une ampleur nouvelles » ; c’est cette croyance générale et abstraite et collective qui crée un objet plus élaboré de sa foi, une profondeur nouvelle. Et en outre, cela signifie que cet « objet à géométrie variable»  est susceptible de degrés de nature ontologique . C’est la croyance collective des premières « Assemblées de croyants » qui aurait façonné « l’objet » de la foi. Ce sont les écrits évangéliques, les témoignages vivants de la communauté qui fabriqueraient une idéologie, le christianisme. Au lieu de parler du Christ, de l’Eglise traduisant la Tradition apostolique, B16 parle du « Christianisme », de cette idéologie de l’amour, représentant donc une croyance toujours plus clairvoyante, et plus nouvelle, plus pénétrante, de cet amour intellectuel. « En ce qui concerne l'amour d'amitié (philia), il est repris et approfondi dans l’Évangile de Jean pour exprimer le rapport entre Jésus et ses disciples. La mise de côté du mot éros, ainsi que la nouvelle vision de l’amour qui s’exprime à travers le mot agapè, dénotent sans aucun doute quelque chose d’essentiel dans la nouveauté du christianisme concernant précisément la compréhension de l’amour »

Les promoteurs anonymes et collectifs de cette idéologie (les « pseudos » auteurs : Jean, Paul, Luc…)ne doivent rien à une révélation surnaturelle. C’est au moyen de leur intelligence humaine, fécondée on l’imagine par les lumières platoniciennes de l’époque, qui voient dans le concret du folklore communautaire juif, un chemin plus enrichi. Il confirme le caractère symbolique de l’Ecriture, quand il écrit au sujet de la Genèse , (§11) « À l’arrière-plan de ce récit, on peut voir des conceptions qui, par exemple, apparaissent aussi dans le mythe évoqué par Platon selon lequel, à l’origine, l’homme était sphérique, parce que complet en lui-même et autosuffisant. […..] Zeus le coupe en deux, de sorte que sa moitié est désormais toujours à la recherche de son autre moitié et en marche vers elle, afin de retrouver son intégrité[8]. Dans le récit biblique, on ne parle pas de punition, l’idée que l’homme serait en quelque sorte incomplet de par sa constitution, à la recherche, dans l’autre, de la partie qui manque à son intégrité, à savoir l’idée que c’est seulement dans la communion avec l’autre sexe qu’il peut devenir «complet», est sans aucun doute présente. »

B16 nie ici fondamentalement le sens catholique du péché originel , car l’homme est incomplet de nature, par suite de la chute de la création. C’est le critère absolu de la gnose ici, la négation du péché. et ensuite il énonce que l’homme est ontologiquement incomplet, que dieu l’a créé de manière imparfaite dès l’origine, ce qui est aussi le contraire de la création, ou plutôt le fait qui la été créé par le mauvais Dieu et non pas le plérôme. . Enfin en affirmant une notion de la personne humaine originairement unisexuée, et impliquant donc un besoin ontologique, et non physique, naturel, spirituel, moral, social ou psychologique, chez chaque individu, d’être uni à une autre de sexe opposé, il paraît reprendre la thèse de Valentin : le Père Sagnard donne de ce Plérôme dans son commentaire des Extraits de Théodote: «La divinité, infinie transcendante se présente à nous comme un “Plérôme” c'est-à- dire une Plénitude faite de puissances hiérarchisées ou Éons siècles. Ceux-ci émanent successivement par couples de leur Source dans une hiérarchie décroissante qui est pour nous l'expression de cette divinité. Ces couples, conçus sur le type mâle-femelle, veulent simplement exprimer par leur élément femelle, une qualité inhérente à l'élément mâle, et, de cette façon, ils ne font qu'un.»(90) Leur ensemble forme l'ogdoade: Père, abîme....................................................Pensée, grâce Fils mono gène (intelligence).....................Vérité Logos............................................................ Vie L'homme.........................................................Église

« Le récit biblique se conclut ainsi sur une prophétie concernant Adam : «À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme et tous deux ne feront plus qu’un» (Gn 2, 24). B16 non seulement affirme ici de manière implicite la poly-genèse de l’homme, mais bien plus il nie son origine tirée ex nihilo d’un Père créateur unique.

 

4. - Cette croyant jaillit de l'image:

 

(§ 11 En écrivant que « le Cantique des Cantiques est devenu, […] dans la littérature chrétienne comme dans la littérature juive, une source de connaissance et d’expérience mystique, dans laquelle s’exprime l’essence de la foi biblique » ; B16 dit explicitement que ce sont des textes qui sont sources d’expérience de la Foi ! au même titre que le talmudisme kabbaliste.  Et il martèle surtout que : « oui, il existe une unification de l’homme avec Dieu – tel est le rêve originaire de l’homme. » Il reçoit comme légitime théologiquement, cette quête unificatrice de Dieu ; il concède certes que « cette unification ne consiste pas à se fondre l’un dans l’autre, à se dissoudre dans l’océan anonyme du Divin; elle est une unité qui crée l’amour, dans lequel les deux, Dieu et l’homme, restent eux-mêmes et pourtant deviennent totalement un: » Il semble apparemment rejeter la tentation panthéiste. Mais en réalité il énonce ici littéralement et avec clarté, qu’ontologiquement, l’homme et Dieu deviennent « un », en substance, ce qui prouve le pan- enthéisme, « l’homme reste lui-même » c’est-à-dire qu’il demeure une émanation, mais désormais "en chemin", ré-orientée vers l’Un, la Substance infinie, qui reste elle-même. Ils deviennent un comme sont uns le mode et la substance sont un. "A travers le multiple vers l'un". A l’appui de cette affirmation, il mentionne donc d’une manière fallacieuse Saint Paul «Celui qui s’unit au Seigneur n’est avec lui qu’un seul esprit», (1 Co 6, 17). En effet Saint Paul indique par cette affirmation que l’homme soumettant sa volonté à celle de Dieu, il y unit sa volonté, et il s’unit par ce moyen, qui constitue le seul moyen possible, à Dieu. Ceci ne vise donc pas une ontologie de confusion du multiple dans l'un. On appréciera la ruse  dans la dissimulation de son expression sournoise, dont la lettre paraît aisément "traditionnelle" à un lecteur, voulant lire le message orthodoxe qu'il attend en ce texte, et qui s'imagine le lire simplement exprimé d’une manière un peu trop savante pour lui. Il n’en n’est rien, car ce qui est objet de certitude claire et innocente, s’exprime dans une lettre claire et innocente, pour paraphraser Boileau.

 

5. – La preuve par les omisssions fondamentales

 

Cette Première partie de l’encyclique débute « sur l'amour que Dieu, de manière mystérieuse et gratuite, offre à l'homme ». Son auteur nous entretient donc de l’amour de Dieu, et non de Dieu à travers Notre-Seigneur. Il ne nous enseigne ni la Révélation, ni la Sainte-Trinité, ni Jésus-Christ, dont l'Amour spécifique dont il prétend rendre compte en ce texte,  n'est qu'une qualité. Dans le sillage de l'hyper-modernisme néo-païen de la Rome conciliaire, la Parole de Dieu a évincé Dieu Transcendant et Miséricordieux, le Message christique a évacué le Christ Médiateur et Sauveur, B16 promulgue sans ambages, le  «lien intrinsèque de cet Amour avec la réalité de l'amour humain. »

 

B.- LA GNOSE DE SON RAISONNEMENT :

De la logique bonaventurienne à l'idéologie gnostique:

 

1.-  L'hébraïsme anté-chrétien, et donc le Christianisme seraient des idéologies:

Ils auraient corrigé les déviations historiques antécédentes de la bonne gnose originelle, c'est-à-dire les dérives de l ’infra-intellectualisme. Leur seul intérêt se cantonnerait donc à corriger ce que la sainte révélation humaine grecque avait gravé dans le marbre pour l’éternité, à savoir: que l’éros doit faire l’objet d’une vraie divinisation; c'est-à-dire la divinisation humaniste, donc la vraie divinité est l’homme !  Tandis qu'au contraire, l’ infra-intellectualisme divinise l’homme individuel, il exalte la puisse de l’individu, et non l’individu social : B16 affirme donc que la divinité ou plutôt la divinisation serait l’humanisme. C’est l’humanisme qui diviniserait l'instinct de l’éros, cet l’humanisme hébreu réaliste, car national, donc pragmatique, aurait humanisé, "adouci", la divinisation (*) à l’intention du peuple, alors que l’infra-intellectualisme alexandrin est réservé aux élites orphiques. Or sorti de ces élites, il tourne à la barbarie pour le peuple, exactement comme on l’observe dans le monde moderne contemporain. B16 paraît être  un bon gnostique et souhaite se démarquer du vulgaire franc-maçon matérialiste et cynique. B16 écrit en toute lettres, si les mots ont un sens, « il n’a en rien refusé l’eros comme tel, mais il a déclaré la guerre à sa déformation destructrice, puisque la fausse divinisation de l’eros, qui se produit ici, le prive de sa dignité, le déshumanise »

 

2. – Le supra intellectualisme est le but :

 

 a. - B16 qualifie en parfait gnostique la sanction de l’infra-intellectualisme: c’est la chute, terme spécifique de la kénôse. Soit Il y a la chute dans la chair impure. Soit au contraire, il y a l’illumination  par « extase » : ascèse, purification :  voilà donc précisément le chemin initiatique qui ne dit pas son nom,  l'habileté pastorale étant de mise, tant que les esprits ne sont pas suffisamment préparés et éveillés;  et remontée vers le Divin. «Comment se représenter concrètement ce chemin de montée et de purification ? » (§ 6) L’amour est extase,«comme exode permanent,  allant du je enfermé sur lui-même,  vers sa libération dans le don de soi, et précisément ainsi vers :

b.- la découverte de soi-même, plus encore vers la découverte de Dieu » (§ 6). Il semble donc régner une confusion de visée ontologique, entre le je, et Dieu.

c.- Il évoque le Divin, second terme spécifique de la Gnose, et même "Dieu", sans associer ce Dieu à la Trinité.,

d.- Non seulement le but ne serait pas Dieu, mais il se bornerait à la béatitude existentielle,  à une sagesse humaine, à une catharsis:  « C’est pourquoi l’éros ivre et indiscipliné n’est pas montée, «extase» vers le Divin, mais chute, dégradation de l’homme. Il devient ainsi évident que l’éros a besoin de discipline, de purification, pour donner à l’homme non pas le plaisir d’un instant, mais un certain avant-goût du sommet de l’existence, de la béatitude vers laquelle tend tout notre être.» §4

 

3. – Le moyen diagnostiqué :

 

B16  prétend que l’amour concupiscent conduirait « à l’infini », concept spécifiquement gnostique, comme celui de l’éternité, dès lors qu’ils servent de pivot,  de notion principale, autonome, laïcisée, par rapport à celles de Dieu, des Trois Personnes Divines et du Christ. Il  définit l'infini comme une réalité plus grande que la réalité quotidienne, reconnaissant par là l’immanence de cette réalité: la différence de degrés d’émanation ou de mode dans une substance unique, qui serait l’infini des essences.  Il la caractérise ensuite comme une réalité totalement autre que ce quotidien, mais ce faisant, il ne se réfère nullement à une sur-nature,  à un dualisme ontologique Créateur-création;  nous voulons dire au Règne de Dieu radicalement distinct du monde créé, comme Notre-Seigneur le confie en l'Evangile de Saint Jean,  - Evangile sollicité à sens unique,par B16. Ce qui signifie que c’est encore une réalité humaine: c’est celle, dont l’expérience hypnotique notamment nous fait entrevoir de manière aîgue. « S’il existe une certaine relation entre l’amour et le Divin: l’amour promet l’infini, l’éternité – une réalité plus grande et totalement autre que le quotidien de notre existence. Mais il est apparu en même temps que le chemin vers un tel but ne consiste pas simplement à se laisser dominer (sic) par l’instinct. Des purifications et des maturations sont nécessaires; elles passent aussi par la voie du renoncement. Ce n’est pas le refus de l’éros, ce n’est pas son «empoisonnement», mais sa guérison en vue de sa vraie grandeur "(§ 5 ) Au passage, s'il discerne dans cette tendance strictement humaine au plaisir et à la relation, une fausse et une "vraie" grandeur, cela atteste qu'il prétend distinguer seulement deux qualités, au coeur d'une réalité unifiée et confondue ,typiquement plotinienne, alors que l'amour surnaturel , la caritas christi, est antinomique à l'amour naturel.    

  

 4. - Jésus serait un maître de connaissance:

"et qui la perdra, la sauvegardera» (Lc 17, 33), dit Jésus – une de ses affirmations qu’on retrouve dans les Évangiles avec plusieurs variantes (cf. Mt 10, 39; 16, 25; Mc 8, 35; Lc 9, 24; Jn 12, 25). Jésus serait censé décrire ainsi son propre chemin personnel:  le PASSAGE DE L'AMOUR HUMAIN EROS AGAPE (possessif oblibatif) à l’AMOUR MYSTIQUE EROS-AGAPE extrait de Pascal et Kierkegaard (in fine de la dissertation)

http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Christianisme--Pascal_et_Kierkegaard_par_Harald_Hoffding

Le Christ a appris à l'Europe l'exaltation infinie de l'effort. Mais, par-dessus tout, l'esprit de charité prêché par le christianisme et placé par lui (avec une logique quelquefois défaillante) en tête des autres vertus, aura sa place indiquée dans une morale instituée sur des bases purement humaines. Aristote a soutenu déjà que la justice prend sous sa forme la plus élevée le caractère de l'amour; la réciproque est vraie aussi: l'amour n'est vraiment vertu que si, s'unissant à la sagesse, il devient justice. D'une façon générale, la conception purement humaine est dans les mêmes rapports avec le christianisme qu'avec les autres mouvements spirituels: elle s'assimile ce qu'elle juge compatible avec son aspiration continue. Autant que les civilisations, les grandes religions universalistes tirent leurs origines de la nature humaine et des conditions d'existence de l'homme; les fruits qu'elles portent, la somme de noblesse, de grandeur, de beauté que nous leur devons appartient donc, en dernière instance, à l'humanité tout entière et non pas à une secte unique, si vaste que soit d'ailleurs son extension.

B16 définit d’abord, avec exactitude et de manière classique, les deux formes indissociables de l’amour humain, possessif et oblatif. Mais subitement à la fin du § 7, de l’amour oblatif humain,  il enchaîne vers le besoin d’une source à cet amour oblatif;  puis sans transition, il passe directement de ce besoin à la Révélation elle-même, encore enfin, par simple juxtaposition et surtout sans aucune explication, il déduit l’intervention de la Révélation. Il faut donc comprendre qu’il se réfèrerait alors au texte biblique qui contiendrait de manière immanente la "théorie ou tradition chrétienne" et il s’agit sans doute de l’Ecriture, lui permettant de décrire subitement « L’homme peut assurément, comme nous le dit le Seigneur, devenir source d’où sortent des fleuves d’eau vive (cf. Jn 7, 37-38). Mais pour devenir une telle source, il doit lui-même boire toujours à nouveau à la source première et originaire qui est Jésus-Christ, du cœur transpercé duquel jaillit l’amour de Dieu (cf. Jn 19, 34) » Il faut relever qu’il précise comme il le fait plus loin, toujours à nouveau ET surtout, il ne parle du Christ, Fils de Dieu, il évoque ici spécialement l’image du Christ, du Sacré-Cœur, dont le symbolisme innocent est toujours amplement sollicité par la Gnose. 

 Tout ceci, lumineux pour qui est informé de la culture gnostique, s'avère totalement inintelligible à la multitude des fidèles ignorants et abusés par la soi-disant science théologique de leur Pontife….Pour évoquer de manière tout à fait orthodoxe l’union de la contemplation et de l’action, sans séparation, ni confusion, il évoque alors (§ 8) trois images successives: l’échelle de Jacob, puis St Paul ,et de nouveau l’ancien testament avec Moïse dans la Tente.  A propos du «Dieu Unique, lequel Israël croit aimer personnellement »  B16 précise que ce sont les théologiens d’Israël «qui visent concrètement par là, comme nous l’avons vu, les cultes de la fertilité, avec leur abus de l’éros, mais, en même temps, on décrit aussi la relation de fidélité entre Israël et son Dieu. » (§ 9). 

Il enseignerait donc que l’origine du Dieu d’Israël serait le fruit de la conception de ce peuple. Ses théologiens et ses prophètes  resteraient inéluctablement inscrits dans le continuum du paganisme, d’une part. Ils se seraient cantonnés à corriger modestement les abus de l’éros lié à ce paganisme omnipotent d’autre part. Il précise ensuite que « Cette histoire consiste dans le fait que l’homme, en vivant dans la fidélité au Dieu unique, fait lui-même l’expérience d’être celui qui est aimé de Dieu »  Il indique ici que ce peuple, ayant pratiqué la fameuse ascèse, et emprunté le chemin persévérant vers la purification de ses désirs, aurait alors compris par lui-même alors que le Dieu véritable serait celui qu’Israël qu'il aurait trouvé au bout de son effort de maîtrise de la puissance de l’instinct, - qualifié ici d’éros, - mais qui englobe la conservation et la reproduction. Ceci renverse pour le moins la perspective de la Création objective, réelle, ex nihilo, du monde, car la notion de création ne paraît être validée qu'en tant qu'elle est produite, et se produit, par une recherche humaine et sociale, dont Israël serait l'emblème.  

 

5. – Le but:   l'unification substituée à l'unité.

L’amour serait «divin» parce qu’il vient de Dieu et qu’il nous unit à Dieu, et, à travers ce processus d’unification, il nous transformerait en un Nous, qui surpasserait nos divisions et qui nous fait devenir UN, jusqu’à ce que, à la fin, Dieu soit «tout en tous» (1 Co 15, 28). Ainsi B16 affirme de façon solennelle que l’unité sans séparation ni confusion entre les hommes serait une confusion des personnes humaines. Celles-ci "montées en extase" automatique, par la connaissance, tomberaient dans « l’un » universel impersonnel, Nous serions unifiés par cet accès à l‘inconscient collectif impersonnel qui nous unifie par ses archétypes religieux et moraux. L'on doit remarquer que B16 évacue avec art la notion de personne et la personnalisation substantielle que Jésus Christ instaure entre Dieu le Père, et le fidèle. Il évoque encore des concepts essentiels d’une manière indécise et équivoque, car il refuse les définitions exactes à dessein, ce qui fournit un autre aveu en soi. Il argumente sur la "communion" et  - ce qui est un comble - à plusieurs reprises  entre guillemets: de mystique. « la «mystique» du Sacrement a un caractère social parce que dans la communion sacramentelle, je suis uni au Seigneur, comme toutes les autres personnes qui communient: » nous croyons ne pas nous tromper d’herméneutique, si nous comprenons que cette mystique obscure est strictement la mystique naturelle, intellectualiste, et finalement hermétique chère aux préoccupations secrètes de B16.

A la faveur de cette formule, il dissout le surnaturel chrétien du sacrement ; il l'amalgame et le confond au sein de cette "communion "spécifiquement conciliaire, « koïnonia » (englobant les trois composantes de toute réligion, kerygma, leitourgia, et diaconina);  il renie la personnalité de l’Enfant de Dieu au profit de sa dégradation au stade d’une religion païenne collective, où la "foi" d’Israël concernerait un peuple, et non chaque enfant de Dieu et où le culte civique païen formerait l’exécution sociale de reconnaissance sociale de l’insertion sociale dans la Cité, « les autres personnes qui communient » dans leur adhésion au groupe humain et social où il sont insérés. Il insiste avec une particulière vigueur sur ce point .(§ 14 ) « Nous devenons «un seul corps», fondus ensemble dans une unique existence. L’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain sont maintenant vraiment unis : le Dieu incarné nous attire tous à lui ». Il déduit de cette pétition de principe aussitôt l’affirmation suivante : Dans l’Eucharistie , « l’agapè de Dieu vient à nous corporellement pour continuer son œuvre en nous et à travers nous » (§14) malgré la présence de l’adjectif apparemment académique: « corporel », il suggère que dans une Assemblée, le Divin se concrétise dans le quotidien individuel et collectif des membres dont la seule vertu se ramène à représenter, figurer et imager l’humanité.

 

Traditionnellement Gnostique

Ce caractère obsessionnel du symbole chez B16 est encore une fois attesté ici, dans cette remarque « foi, culte et ethos se compénètrent mutuellement comme une unique réalité qui trouve sa forme dans la rencontre avec l’agapè de Dieu » (§ 14) l’Eucharistie est une « forme » d’une essence confusionnelle. B16 en tout logique après avoir montré le caractère collectif et universel de la relation entre Dieu-ou-Le-Divin, et l’homme, et en contrepartie, l’aspect secondaire de la personne humaine, ne craint pas de déformer la Parabole du Samaritain. Dans celle-ci Notre-Seigneur s’adresse comme toujours, à chaque homme et non au citoyen plus ou moins potentiel comme le fait le paganisme ou le Gnosticisme archaïque qu’il s’évertue à revivifier avec duplicité. De surcroît, il enseigne que la victime judéenne en cette Parabole devrait reconnaître comme son prochain celui qui lui a fait du bien, et cela malgré le caractère non-Juif de ce bienfaiteur. Or B16 enseigne sans nuance et sans prudence, et contre toute l’immuable Tradition Apostolique, ce qui suit, et qui est susceptible d’une adultération politique déplorable : « Tandis que le concept de “prochain” se référait jusqu’alors essentiellement aux membres de la même nation et aux étrangers qui s’étaient établis dans la terre d’Israël, et donc à la communauté solidaire d’un pays et d’un peuple, cette limitation est désormais abolie. Celui qui a besoin de moi et que je peux aider, celui-là est mon prochain. » (§ 15)

 

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NOTES :

Une citation à l'appui de cet essai sur la gnose de "zeus est éros ", est tirée du site ACRF de LHR et concernant l'article intitulé "J23 et P6 sous les feux de la Pentecôte luciférienne".

Cette "église johannique" qui est la Contre-Eglise dans son ultime phase de pénétration au sein de l’Eglise de Pierre, la "véritable" Eglise du Christ,  qui devrait justement "éclore" avec la venue du Paraclet de l’Enfer. Elle emprunte le nom de l’apôtreJ ean pour apparaître comme "l’Eglise de l’Amour".

Pierre Virion écrit dans son ouvrage Mystère d’iniquité : Ceci est fondamental "On trompera le peuple au NOM DE L’AMOUR, d’UN AMOUR QUI N’EST PAS LA CHARITÉ THÉOLOGALE, mais qui lui emprunte son nom. Jamais nous n’avons autant lu dans les publications maçonniques la parole : "Aimez- vous les uns les autres". Mais c’est toujours au nom du "Christ contre Sa propre Eglise qu’on l’emploie" (p.146).

Huysmans, dans son livre déjà cité, Là-bas, montre clairement le lien ésotérique qui existe entre l’expansion du "Saint-" Esprit (?) et le "ministère d’amour" de Jean : "C’est un axiome de la théologie que l’Esprit de Pierre vit en ses successeurs. Il y vivra, plus ou moins effacé, jusqu’à L’EXPANSION SOUHAITÉE DU SAINT-ESPRIT. Alors JEAN QUI A ÉTÉ MIS EN RÉSERVE, dit l’Évangile, COMMENCERA SON MINISTÈRE D’AMOUR, VIVRA DANS L’ÂME DES NOUVEAUX PAPES"1.

 

 [ICI L ENCYCLIQUE DE B16 qui devrait être intitulée "PSEUDO DIEU" EST "PSEUDO AMOUR" ]

Ces "Jean" sont littéralement "soudés" les uns aux autres, formant un "Tout" appelé à transmuer l’héritage traditionnel en une nouveauté inconnue jusqu’alors. Écoutons le dernier de ces "Jean" : (JP2 surnommé "subito" )

 "J’ai voulu porter les noms mêmes qu’avait choisis mon très aimé prédécesseur Jean-Paul Ier, déjà en effet, le 26 août 1978, alors qu’il déclarait au Sacré Collège qu’il voulait s’appeler Jean-Paul, un tel double nom, était sans précédent dans l’histoire de la Papauté, j’avais vu là un appel éloquent de la Grâce sur le nouveau Pontificat. "Ce Pontificat n’ayant duré qu’à peine trente-trois jours, il m’appartient non seulement de le continuer mais, d’une certaine manière, de le reprendre au même point de départ. "Voilà ce qui confirme justement le choix que j’ai fait de ces deux noms. En agissant ainsi, en suivant l’exemple de mon vénéré prédécesseur, je désire comme lui exprimer mon amour pour l’héritage singulier (?) laissé à l’Eglise par les Pontifes Jean XXIII et Paul VI, et aussi, ma disponibilité personnelle à le faire fructifier. Jean XXIII et Paul VI constituent une étape (?) à laquelle je désire me référer directement COMME A UN SEUIL à partir duquel, je veux, en compagnie de Jean-Paul Ier pour ainsi dire, continuer a marcher vers l’avenir ... "Avec une pleine confiance en l’Esprit de Vérité (?) J’ENTRE DONC DANS LE RICHE HÉRITAGE DES RÉCENTS PONTIFICATS ; cet héritage est fortement enraciné dans la conscience de l’Eglise, D’UNE MANIÈRE TOUT A FAIT NOUVELLE ET INCONNUE JUSQU’ À MAINTENANT, grâce au Concile Vatican II, convoqué et commencé par Jean XXIII puis conclu d’une manière heureuse (?) et mis en pratique avec persévérance par Paul VI..." (Redemptor hominis, première encyclique de Jean-Paul 2.)

 

Citation de Jean Vaquié (sur le site de acrf lhr jean vaquié) article sur l'esotérisme chrétien page 51 (sur 72 pages ) « les écoles de l’ésotérisme chrétien »

 

"Dans le second article (Krisis n° 4 de Septembre 1989) le Pr. Borella va aller plus loin. La gnose n’est pas seulement intuitive, elle est aussi doctrinale et elle comporte un contenu notionnel. L’acte de foi du chrétien contient une "dimension gnostique". Comment cela, car la raison  possède lui-même une dimension divine. (cf  le Logos de B16) S’il peut comprendre Dieu c’est parce qu’il est divin d’origine et de nature. Nous retrouvons-nous ? Et on nous l’explique. Parce que L’INTELLECT , dans cet article de Krisis, le raisonnement dont l’auteur avait fait le sujet principal de son livre de 1986 "Le Sens du Surnaturel". Mais ici il en renouvelle profondément les modes d’expression. Il existe donc une connaissance congénitale qui précède la foi. Sans quoi, nous affirme-t-on, l’enseignement de la foi ne serait pas accueilli par l’intellect à qui il resterait étranger. Et l’on nous précise que c’est justement cette connaissance préexistante qui constitue la gnose doctrinale. La gnose se manifeste dans ce "moment préalable, de nature spéculative, et donc à certains égards autonome, au cours duquel l’intelligence est informée des catégories métaphysiques appropriées à la réception de la foi..."

Ainsi l’intellect natif de l’homme contiendrait ce que le PR. Borella nomme parfois le moment gnostique. Il affirme avec force que l’intellect comporte une structure d’accueil qui opère l’actualisation de ces POSSIBILITES THEOMORPHIQUES qu’implique la création de l’homme à l’image de Dieu et que le péché originel n’a pas pu effacer de notre intelligence.

 

Bref, il se résume en écrivant que ce dont il est question n'est pas le langage non traditionnel de B16. Au contraire je le trouve encore bien trop philosophique et universitaire et intellectuel. Il doit être :  surnaturel , moderne, et surtout orthodoxe la question est de savoir l 'enseignement que l'on communique, et que l'on veut voir compris. C'est pourquoi c'est le "dogme de la foi" qui est réfuté. selon le mot de Notre Dame de Fatima.

(*) les pseudo-évêques conciliaires professent unanimement "un Dieu enfin à visage humain", et  "une religion enfin à hauteur d'homme" (M. Albert Rouet, à Poitiers).

....Notons enfin que depuis 2007, Pascal Bernardin a publié en 2010 "le panthéisme comme philosophie de Vatican 2"; l'enseignement de cette encyclique de Ratzinger n'est qu'un point de détail dans l'océan de la religion universelle de l'Adversaire.  

 

                                                                                                                                                            Luernos

 

L'auteur remercie Jean Marc POMMEYROL de lui avoir permis de publier cette réflexion qui s'inscrit dans l'ensemble des recerches en cours sur l'élaboration de la doctrine néo conciliaire en cours dans l'église romaine.

 

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