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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 22:13

 

 

 

 

 

 

 

Réponse à l'objection suivante:

Maria Valtorta, c’est peut être gnan gnan, trop ci trop ca n’empêche que je vous mets au défi de me démontrer une seule erreur théologique.

 

 

Il faut redire que le problème posé ne se situe pas dans le domaine des possibles vérités ou des fréquentes erreurs théologiques dont témoignent les femmes en question.
Car s’il s’agit de connaitre la vérité, Le Magistère, les Pères et Docteurs de l’Église nous offrent tout ce dont nous avons besoin. 
Sur ce plan, et dans le cadre catholique, l’expérience « mystique », et  en particulier ces fameux « témoignages extraordinaires » ne représentent rien intrinsèquement. 
Certes, lorsqu’il s’agit d’expériences émanant d’authentiques catholiques, elles contiennent une utilité spirituelle et pastorale, en tant que modèles.  Mais l’enseignement doctrinal de ceux qu’on appelle spécifiquement  »les mystiques catholiques » n’entretient pas de lien nécessaire, et encore moins de lien de causalité (sinon dans le sens contraire à celui qu’un vain peuple imagine…la « révélation » apporterait une lumière nouvelle sur la Révélation…) avec les faveurs dites extraordinaires qui parsèment accidentellement et superficiellement leur vie intérieure. 

 


 Chacun sait que lorsqu’on dit son chapelet, ou lorsqu’on médite sur les mystères du Rosaire, et a fortiori lorsqu’on prie mentalement à partir d’une scène, ou d’une parole Évangélique, notre esprit oscillera entre la simple attention au Bon Dieu ou à la TSVM, et diverses considérations intellectuelles, ou de multiples représentations imaginaires qui alterneront avec les simples actes de foi que nous devons de manière répétée.
Maintenant, supposons par exemple que l’un quelconque d’entre nous  décide un beau jour de s’arrêter, de s’appesantir, de se complaire narcissiquement sur ces diverses pensées qui hantent normalement et banalement sa prière. Ces pensées sont d’ailleurs tantôt plus ou moins réfléchies, tantôt purement imaginaires, et dérivent aisément, à défaut de reprises en main par les actes de foi que nous devons poser successivement, vers les « distractions mentales » propres à l’âme en état de prière et qui doivent être combattues. 


 Dans cette hypothèse, nous aurons alors le récit de témoignages divers, visions personnelles, intuitions plus ou moins fantasmagoriques bien qu’elles restent cependant dans le cadre des références évangéliques et des Dogmes. Quelle est la valeur de ce récit dans le domaine dogmatique ? aucune.


 Quelle est leur valeur sur le terrain de l’apostolat et de l’exemple ? Pratiquement aucun, puisque ces expériences banales manifestent en réalité une faiblesse congénitale du psychisme humain confronté à l’impact de l’acte de foi qui seul établit sur le plan humain, le contact réel et incréé entre l’âme et Dieu.
Et à cet égard, c’est bien pour ce motif, que la vie de prière doit (ou devrait) être passée au crible d’un directeur spirituel, et ce en premier lieu dans l’intérêt du fidèle concerné, avant que de s’interroger sur l’improbable  qualité  exemplaire de cette vie de prière pour les autres fidèles !  


 Et quelle est la valeur, sur le plan de l’élévation sur les autels de ces personnes ?
En ce qui concerne Valtorta, ou Rosa, ou Faustine, ou Marthe, même si l’une d’elles s’en tient à des affirmations  ou sentiments orthodoxes (ce qui n’est pas le cas pour un certain Vietnamien Marcel Van) quelle est la valeur, quel est l’intérêt de ces témoignages ? à quoi servent ces exemples anecdotiques de religiosité exacerbée chez certaines femmes ? En quoi raconter urbi et orbi avec la bénédiction des J.Guitton, R.Laurentin, etc. patronnés par les Grands infiltrés de la Secte conciliaire, démontrerait une quelconque « sainteté », un spécial charisme (« prophétique ») une singulière nouvelle révélation « pentecostale » chez ces pauvres égarées sciemment encouragées dans leurs illusions d’élection dès ici-bas (ce qui ne préjuge en rien de leur salut réel) ?   

 

 
Cela ne doit pas nous étonner, car alors que la secte conciliaire claironne partout que sa seule utilité serait de servir, –  à l’instar de la dernière souillon passant après toutes les fausses religions, superstitions et idolâtries actuelles, –  le Genre Humain Libre et Égal, cette secte, en tous ses membres conscients et diaboliques ne sert fondamentalement absolument à rien, enfouie dans le propre tas d’immondices en lequel elle se vante de se vautrer comme une prostituée diabolique, car simplement le monde préfère l’original à la copie.
 
Et le monde possède ses originaux, ses maitres, ses valets politiques, ses médias pervers et n’a nul besoin de grotesques copies. Et même il se paiera bientôt le luxe de persécuter en priorité et avec raffinement, ses propres répugnants complices que sont ces ridicules « copies » humanistes et solidaires » : tels les Bergoglio a Rome , 23 points à Paris,  et Fellay à Écône…
Donc à leur petit niveau, les mystiques conciliaires de cette version douce du 20° siècle serviront de paravent  légitimant prochainement la version dure des futures sorcières mystico-satanistes (et "curettes"…) qui ne vont pas tarder à émerger dans la secte… 
 
    


  MARTIAL,

article publié sur le Catholicapediablog, sous le fil intitulé "le délire sacré envahit l'église Conciliaire" en date du 2 décembre 2013'

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