L'on en découvrira les raisons profondes, lointaines, intellectuelles, dans le fait que la philosophie réaliste a été supplantée par les philosophies du « sujet », anthropocentriques, agnostiques ou crypto-athées, dès la fin de l’époque médiévale.
S’y ajoute, en ce qui concerne l’élite, noble, bourgeoise, et spécialement ecclésiastique, la substitution de la formation chrétienne qu’elle recevait jusque là, par une formation néo-païenne (cf. les enseignements de Mgr J.J Gaume, voir sur le site des ACRF).
Est allée de pair avec cette lente régression religieuse, morale et sociale, la forfaiture , la trahison, la prévarication, et la corruption de la majorité des rois catholiques, de la noblesse, et singulièrement du clergé, et ce à partir de la Réforme, laquelle a été suivie par le jansénisme, le libéralisme, etc…
Vers 1700, notez que les messieurs de Saint Sulpice n’enseignent que la philosophie cartésienne et non plus scolastique ! (cf. Jean de Viguerie)
A partir de la Révolution, les idées du Progrès, du Bonheur (« une idée neuve en Europe ») de l’Egalite, de la Liberté, du Scientisme… ont anéanti foncièrement chez les Européens et donc au sein de la majorité de la Hiérarchie catholique, le sens de la vérité, le concept de vérité, l’origine et la fin de la Vérité.
Cet empoisonnement de la raison, de l’esprit, et du cœur, s’est propagé concrètement sous la forme de facteurs aussi divers que d’un côté, l’exégèse critique de l’Ecriture Sainte, mais aussi de l’autre le mirage hédoniste associé au progrès technique dans la société,
de même et surtout du fait de l’absence de toute résistance intellectuelle de la part de l’Eglise, et de toute contre-attaque politique de la part des souverains catholiques libéraux, expliquent la suite de la chute vers l’apostasie.
En effet, face à un défi d’une ampleur aussi « apocalyptique », ce sont de telles contre-offensives, donc aussi bien:
doctrinales du niveau de l’œuvre de St Thomas en son temps, que politiques de la nature de celle d’un nouveau règne de Saint Louis, qui auraient dû fonder et animer la Contre-Réforme Catholique, une Contre-Révolution, un Contre-Modernisme, etc…
Bien au contraire, la Révolution mentale, morale, et affectant la notion même de la nature humaine, opérée entre 1750 et 1958 a été conjuguée sur cette même période à l’opportunisme, à la »collaboration », à l’infiltration libérale, marâne et maçonnique de la Hiérarchie, (lire impérativement Mgr Delassus, la conjuration antichrétienne, Ed. St Remi) et dès lors, a été mise en miettes la théologie devenue un verbiage éthique, a été corrompue en fidéisme la spiritualité, a été préparée l’apostasie mentale, théologique, morale et sociale de la Hiérarchie telle qu’elle a été amorcée lors de cette élection en 1958 (nonobstant son trucage évinçant le cardial Siri).
Voilà pourquoi en 1958, les cardinaux, titulaires d’un héritage aussi creux, précaire, et termité, ne possédaient aucune des réelles défenses immunitaires de toute nature qu’ils auraient dû détenir, lorsqu’ils ont été confrontés au coup d’Etat et à la voie de fait qu’a constitué l’exigence des Autorités mondiales de l’époque que Roncalli devienne le premier faux pape de l’église d’EUX!
M.Jollo, lisez donc les ouvrages référencés sur le site ACRF, que vous a indiqué Cave Ne Cadas, et si vous savez attendre, alors le Bon Dieu (car il s’agit de Lui, dans cette citation) vous ouvrira la porte.